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mardi 8 mars 2011

Projet pilote SIEL - partie 2 : mon expérience et mon avis

Partie 2 : mon expérience du projet pilote SIEL

Autre avantage du programme dont je n'ai pas parlé hier :  il était proposé en deux formules : auto-formation ou avec accompagnement en ligne (j'ai choisi cette dernière). Le choix de cette formule permet de faire valider CV, lettre de présentation et plan d'action par l'accompagnateur (une accompagnatrice très sympa dans mon cas). Se rajoutent des entrevues virtuelles avec webcam et tout et tout : une première entrevue en groupe (5 participants) puis deux entrevues individuelles donc personnalisées. On peut aussi échanger en tous temps avec l'accompagnateur via la messagerie du site. Un forum a même été créé pour que l'on puisse échanger des infos entre participants. 


Je dois avouer qu'en commençant le programme, je m'étais dit que celui-ci intervenait un peu tôt pour moi.

source : http://www.paperblog.fr/2176205/horizon-flou/

Un peu tôt parce que la date et surtout les conditions financières de mon départ restent très floues. Je rabâche (mais a priori c'est nécessaire ^^) : mon départ aura lieu après l'obtention du visa (lapalissade !) et après la vente de ma maison (qui est toujours en gros travaux et donc pas en vente à l'heure actuelle). 

Or, tant que ma maison n'est pas vendue, je ne sais pas de quel montant sera crédité mon compte bancaire au moment du départ. Ceci a une influence directe sur mon projet professionnel : si pas beaucoup d'argent, je serais dans l'obligation de trouver une job (oui, mais quoi ?), si j'ai un peu plus de budget, je pense que j'entamerai directement une/des formation(s) courte(s) pour me permettre une reconversion professionnelle. 

Pour cette raison, je trouvais un peu prématurée ma participation au programme. Mais il faut savoir saisir les opportunités qui passent… quand elles passent. J'en avais conclu que même si cela se produisait trop en amont, ça me serait toujours utile. Et en effet, ça l'a été, au-delà de mes espérances. 

Devoir remplir le plan d'action ici maintenant m'a obligé à le faire avec les données dont je dispose ici et maintenant (donc pas mal d'incertitudes). Et je reviens sur un fait évoqué dans la première partie : être dans l'obligation de rédiger dans le détail son projet professionnel conduit de facto à supprimer toutes les zones floues. Evidemment que j'ai écrit qu'en fonction de mon budget au moment du départ, je ferai soit ci soit ça. Mais cela m'a forcé (par exemple) à réfléchir à quelle job précisément j'allais rechercher si jamais je ne partais pas avec un pécule suffisant pour une reconversion professionnelle immédiate. 

On croirait (encore) une lapalissade, mais on trouve plus facilement quand on sait précisément ce que l'on cherche que lorsque la recherche est plus floue ou part dans trop de directions. 

Je râle tout le temps après les délais de procédure qui semblent interminables mais je dois constater qu'elle arrive (normalement) bientôt à son terme (déjà ??? non, ne me fouettez pas ! ^^) et qu'il est donc grand temps de savoir précisément ce que je vais faire à mon arrivée. Même si mon arrivée au Québec ne se fera peut être qu'en décembre à cause de la vente de la maison… 

N'empêche que si j'avais attendu de connaître mes moyens financiers lors du départ pour réfléchir dans le détail à mon projet pro (ce que je comptais faire sans la participation au programme SIEL), ça se serait fait dans la précipitation des derniers préparatifs au départ et donc, c'est pas mal sûr que ça serait aussi déroulé dans l'angoisse. Il y aura bien assez de choses qui vendront occuper mon esprit peu avant le départ sans mettre d'avantage de réflexions et d'enjeux dans la balance à ce moment-là. 


En conclusion, un très grand merci au MICC du Québec pour avoir mis sur pied ce projet pilote d'une grande qualité. J'ai suggéré quelques améliorations possibles à mon accompagnatrice. 

Je m'estime vraiment chanceuse d'avoir été sélectionnée pour participer à ce programme. Alors si vous aussi un jour vous recevez un mail vous offrant la possibilité d'y participer, je vous incite vivement à le faire. 

Je ne sais pas si ça serait techniquement réalisable mais idéalement, chaque futur immigrant du Québec qui le souhaiterait devrait pouvoir participer à ce programme. Cela demande environ 4h de travail par semaine pendant les 9 semaines que durent le programme mais les efforts paient vraiment. 

Le mot de la fin : MERCI !!! :D


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