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dimanche 16 octobre 2011

D-Day ! Départ pour le Québec le jour de mes 32 ans :D :D :D


Une nuit difficile, un départ nickel
La nuit a été rude. Je partageais ma chambre avec mon frère qui était malade. Il a passé sa nuit à tousser, renifler, éternuer… et moi, à l'entendre. 4h de sommeil environ, pile la nuit où il aurait fallu que je charge à fonds mes batteries en prévision du départ et de l'arrivée… Dur, dur, d'attaquer une journée de 30h. 

A 8h, Amélie était là. Chargement de la voiture. Au revoir émouvant à ma Maman. 

Quelques ralentissements avant d'arriver à l'aéroport mais rien de terrible. 

Comme d'habitude, Amélie a pensé à tout : me fournir en films pendant le trajet à l'aéroport (copiés de sur son ordi), le petit déj' d'anniversaire (chocolatine d'anniversaire avec bougie à souffler sur le dessus, thé dans une tasse isotherme nord-américaine), la séance photos… :)















Même Petit Charles (son fils, enfin, mon filleul) a pensé à moi. Amélie, tu pourras lui dire que son cadeau a bien passé la frontière. 

Pas de supplément de bagage. L'embarquement se fait avec beaucoup de retard mais on décolle dans les temps. Je partage ma rangée de sièges avec un couple de montréalais charmants. 

Pour Petit Charles : le gros avion de Tatie Kathy

le mousseux, "privilège" de l'Option+




Y'a un malaise dans l'air…
Pour la 1re fois de ma vie, je réussis à dormir en avion (sans utiliser trois sièges pour m'allonger je veux dire), à peu près 2h, c'est vous dire si j'étais exténuée. Le réveil est très très difficile. Les hôtesses passent pour la dernière collation avant l'atterrissage. Je bois avidement mais ne finis pas ma part de pizza. Envie soudaine de vomir, je n'arrive plus à respirer (air sec + tout le système ORL bouché) : je perds connaissance. 

Une hôtesse de l'air me réveille. Le chef de cabine vient s'installer à côté de moi et me fait faire un exercice pour mieux respirer. J'ai des serviettes humides sur le front, la gorge et la nuque. Petit à petit ça va mieux. Mais vous imaginez ma panique à l'idée de tout ce qui me reste à faire avec un organisme chancelant…



L'arrivée : d'abord l'immigration…
Je passe assez rapidement à la douane. On m'envoie à l'immigration, Canada d'abord, Québec ensuite. La madame du Canada est très gentille mais visiblement nouvelle et ça prend un temps ! La visite à l'immigration québécoise se fait de façon éclair : juste le temps de me donner un RDV pour une réunion d'information pour nouveaux arrivants la semaine suivante. 

Puis la location de la voiture…
Plus d'1h15 se sont écoulées depuis la descente de l'avion quand je téléphone au loueur de voiture qui doit venir me chercher pour m'emmener à leur bureau où je signerai le contrat. Là encore, j'attends entre 20 et 30 minutes. Le gars à qui j'ai affaire est français lui aussi, depuis 3 ans au Québec et il ne regrette pas son choix (un signe du destin me concernant ? ^^). Il me donne plein de conseils notamment pour le téléphone portable, le change des euros, etc. Il m'invite à l'appeler si jamais j'ai besoin de quoi que ce soit. Il connait bien 3R puisque c'est là que vit son compagnon. 

Je repars avec un Dodge Grand Caravan (c'est ce que j'avais réservé en prévision du transport des malles et meubles) d'un blanc étincelant. Comparé à mon ex-katmobile, ça fait un peu paquebot (ai-je des airs de Capitine Stubing assise là-dedans ???) mais je prend goût à l'espace, à la position de conduite en hauteur et au luxe des équipements (rien d'extravagant en réalité mais quand on a toujours conduit une Saxo qui commençait à tomber en ruine, ça fait du changement !). 

c'est l'Amérique cette bagnole !!! Démesurée !

elle a de belles fesses

on dirait une piste d'atterrissage tellement c'est long

désolée pour le flou mais photos prises le soir et sous la pluie… 


Jérôme (le loueur de voiture) m'avait donné des indications pour aller récupérer mes malles chez le transitaire mais je dois bien avouer que sans le GPS prêté par Amélie, je n'y serais jamais arrivée…
Pour info, j'avais appelé le transitaire au Québec avant de partir de France pour savoir où je devais me rendre et j'ai bien fait. Parce que personne n'a décroché quand j'ai essayé de rappeler depuis l'aéroport pour confirmer ma venue. 

Ensuite, je récupère les malles envoyées par transporteur…
Le transitaire est situé dans un grand entrepôt avec je ne sais combien de quais de chargement, un bureau où les 3/4 des gens parlent anglais, où la madame de l'accueil n'est pas souriante et où l'attente est loooooooongue en maudit. J'attends en compagnie de chauffeurs routiers qui, pour la plupart ressemble à une caricature du genre : des gros balèzes en jean et tee-shirt, avec tatouages sur les bras, casquette vissée sur la tête, chewing-gum dans la bouche. J'étais un peu intimidée mais surtout hyper fatiguée et sans patience. Dommage pour moi parce que ça va durer quasi 2h… 

J'attends patiemment mon tour pendant plus de 1/2h (les gros balèzes semblent plus patients que moi… ben oui, on est au Québec…) où je suis finalement servie par un gars qui semble aussi malade que moi (une toux pas belle à entendre - je ne savais pas que 24 à 36h plus tard, j'aurai la même…) mais gentil (bien que pas souriant mais je ne l'étais pas non plus j'avoue). Il me fait payer les fameuses taxes dont m'avait parlé CTIA : 57$ et des poussières (CTIA m'avait annoncé 60$ environ) et me donne des papiers pour aller faire dédouaner mes marchandises. 

La douane est à l'étage du dessus. Je passe rapidement. La dame qui me sert est jeune (plus que moi probablement) et très jolie. Elle me souhaite bonne fête :) Retour au bureau infernal où j'attends encore mon tour pendant des plombes. Tamponnage de papiers, on me dit d'attendre qu'un cariste vienne me chercher pour me délivrer ma marchandise. 

Je négocie avec la dame de l'accueil de pouvoir passer un coup de fil au propriétaire pour l'informer que je partirai de Montréal dans une quinzaine de minutes. Je tombe sur sa messagerie, je laisse un message assez surement incompréhensible (la dame me parlait, un autre gars qui venait enlever de la marchandise et qui hurlait en arabe dans son téléphone depuis 25 minutes se rendant subitement compte qu'il faudrait qu'il mette sa voiture à quai s'il veut pouvoir récupérer ses biens, demande à ce que j'enlève la mienne du coup ; tout ça + fatigue + fièvre + mal au crâne + faim = message incompréhensible). Je raccroche en flippant un peu parce que je n'ai pas noté le numéro de cellulaire de mon proprio (oui je sais, c'est ballot… faut dire que quand je l'avais appelé dessus quelques semaines auparavant, il ne m'entendait pas et m'avait donné son fixe et entre temps, il avait supprimé l'annonce sur les Pacs où figurait son numéro de portable). 

Le cariste vient finalement me chercher, on ne peut pas dire qu'il soit très motivé. Il veut mettre la palette direct dans la voiture, je lui dis que c'est une auto en location et que je ne veux pas l'abîmer. Je lui demande donc de dépalettiser. Il me tend son cutter. Si jamais il espérait un pourboire, il peut se le fourrer bien profond… Vous l'aurez compris, je n'étais pas d'humeur…

Enfin en route pour Trois-Rivières !
A 18h, je pars enfin de Montréal (l'avion a atterri à 14h). Le GPS m'a sorti une bizarrerie (je le savais que je n'aurai pas dû l'écouter sur ce coup là), me faisant quitter l'autoroute, fait une dizaine de kilomètres puis demi-tour pour aller la reprendre. Grrrrr… Je suis crevée de chez crevée, je flippe de ne pas arriver à joindre le proprio. Je m'arrête finalement sur une aire d'autoroute où je parviens à le joindre. Il n'avait pas eu mon message sur répondeur (en un sens tant mieux, je ne passe pas pour une folle LOL). Il me dit que j'en ai pour environ 20 à 30 min de route. On se donne RDV devant l'entrée de l'immeuble. 

Pour tout repas, je grignote des Oreo en conduisant achetés à l'aéroport avec une bouteille d'eau. J'avais aussi ingurgité un Mars à ma descente d'avion. Il est 20h30 quand j'arrive à Trois-Rivières. 
Le proprio est plutôt sympa, l'appart plus petit que je ne me l'imaginais mais ça va très bien. J'ai pas encore tout mesuré, je vous dirais ça prochainement. Bien sûr c'est un appart en location donc les finitions sont réalisées sans trop de soins mais c'est tout à fait correct pour un premier appart au Québec. L'avantage, ce sont tous les rangements qu'il propose et qui m'évite d'acheter des armoires, buffets, bibliothèques. Idem pour l'électroménager car le poêle et le frigo sont fournis et il y a une buanderie dans l'immeuble. 

Je demande de l'aide au proprio pour décharger mes malles. Il a porté tout seul la plus lourde de toutes (quasi 50kg). Euh, il a été élevé au lait d'orignal lui ou quoi ? Comment il fait ??? Je sais bien qu'il bosse dans la construction et qu'il doit porter des 2x4 toute la journée mais quand même…

Il part rapidement, j'ouvre la malle qui contient mes couettes car je m'apprête à m'en servir en guise de matelas. J'essaie de lutter au maximum contre le sommeil en espérant récupérer au plus tôt du décalage horaire. J'allume l'ordi pour voir s'il n'y a pas un wifi accessible dans le coin mais non…
Je me couche vers 21h30 soit 3h30 heure de France. J'entends très faiblement au loin le klaxon du train de marchandises, le frigo lui est super bruyant mais je m'endors rapidement. 

3 commentaires:

  1. Ca c'est de l'arrivée... ma pauvre...

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  2. Helllllllllllllllllllooo,
    que ça fait plaisir d'avoir de tes nouvelles! Je suis contente de lire ton aventure ;) je suis passée par 3R deux fois la semaine dernière à l'occasion de mon AR à Québec et j'ai pensé à toi en essayant de deviner où tu allais habiter (bon je passe juste par l'autoroute alors pas sûr d'avoir bien deviné ;))/
    Je te souhaite une bonne installation! On se voit avant la fin du mois !
    @+

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  3. @ Eff' : depuis l'autoroute, même avec une bonne vue, je suis pas sûre que tu puisses y arriver LOL
    La prochaine fois que tu repasses à 3R, si tu peux t'arrêter, tu passes me voir, d'ac ? :)

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