L'être humain est doué de raison. Enfin, soi-disant… En ce sens, il ne répond pas à un événement par des réflexes comme les animaux mais par un choix. Chaque instant de vie pose une problématique à laquelle il faut trouver une solution. La meilleure bien sûr.
Choisir, c'est renoncer. Et c'est bien là le drame. Choisir, c'est une chance sur deux de se tromper, l'angoisse de mal faire. Des vieux schémas du passé ancrés, comme un tatouage indélébile de l'esprit.
Tous les moment de choix ne se valent pas. Il y en a qui vont de soi et d'autres plus ardus.
Alors que cela faisait cinq bonnes minutes que j'étais dans ce rayon du Dollorama à être incapable de me résigner à devenir le bourreau par qui arrivera la damnation pour l'une des alternatives de mon choix en devenir, la voix de la sagesse a raisonné en moi : "Coudonc Kathy ! Ce ne sont jamais que des stylos que tu dois choisir !"
Le fait de venir vivre au Québec a toujours été pour moi une évidence : ouf, une chance ! Vu mes hésitations pour des choses sans importance, je n'aurai pas été prête de me décider si j'avais dû choisir de venir vivre au Québec… ^^
vendredi 30 décembre 2011
L'heure du choix
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jeudi 29 décembre 2011
Mon café en vidéo
C'est quoi cette vidéo de mon café ? Je suis dessus de dos et en plus en tant que cliente - je venais de finir mon service - (à 0'09 et 0'10 - manteau marron glacé avec un sac à dos)… pfffff…
On ne voit même pas comment il est super beau avec le foyer (qu'on aperçoit), les sofas (qu'on ne voit pas) et tout et tout ! La musique aurait pu être mieux… Remboursez !!!!
Bon, enfin, parce que c'est toi mon lecteur, voici quand même la vidéo…
On ne voit même pas comment il est super beau avec le foyer (qu'on aperçoit), les sofas (qu'on ne voit pas) et tout et tout ! La musique aurait pu être mieux… Remboursez !!!!
Bon, enfin, parce que c'est toi mon lecteur, voici quand même la vidéo…
lundi 26 décembre 2011
Cocotte Story
La journée avait mal commencé. De le pluie tombait ruinant ainsi tous les ridicules micro-amas neigeux dont les températures particulièrement douces de décembre avaient tout de même daigné nous gratifier. On semblait s'en aller vers un Noël vert… pire : gris pluvieux.
C'est dans cet état d'esprit que ce jour de la mi-décembre passée, j'ai dû me rendre à l'évidence : je devais combler le vide de mon frigo en allant faire mon épicerie. Les pneus de ma supakAtmobile m'ont mené ce jour-là chez Loblaws si je me rappelle bien. J'y ai acheté mes produits habituels quand soudain, au détour d'un rayon réfrigéré, je suis tombée nez à nez avec une bouteille de lait de poule.
Je dois être honnête, ce n'était pas notre première rencontre. Les hasards de la vie m'avaient déjà placé sur la trajectoire de cette étrange breuvage. Mais la peur de l'inconnu avait eu raison de moi et je n'avais pas donné suite à notre rencontre.
Mais ce jour-là, j'avais soif d'aventure, d'étrangeté, d'inédit. J'ai donc placé une bouteille de cet élixir dans mon chariot. Plus tard dans la journée, je la rangeais dans mon frigo qui était content d'avoir enfin de quoi réfrigérer.
Mon alzheimer latent m'a fait oublier la présence de ladite bouteille pendant plusieurs jours. Je l'ai revue l'autre jour mais je n'avais pas le cœur assez accroché pour des sensations fortes. C'est donc aujourd'hui, en présence de Tatie Sylvie et Tatie Anne de Québec, que j'ai décidé d'extraire le jus de curiosité des limbes éclairées de mon réfrigérateur. Mes matantes étaient en terrain connu. Elles m'ont garanti que c'était bon. Rassurée par leurs encouragements, j'ai trempé les lèvres dans l'étonnante boisson.
Je dois avouer que j'ai trouvé ça bon, bien que lourd. Mais goûter n'est pas comprendre. Comment se fait-il que les poules québécoises fassent du lait ? Ont-elles muté ???
C'est en lisant la liste des ingrédients que j'ai résolu l'énigme du lait de poule : ça s'appelle ainsi parce que ça contient du jaune d'œuf. Du lait partiellement écrémé, du sucre, des substances laitières modifiées, de la crème, de l'eau, du jaune d'œuf congelé, de l'inuline de racine de chicorée, de a gomme de guar, de la carraghénine, des épices, du rhum et le lot habituel de dextrose, phosphate dipotassique, arôme et colorant naturels.
supakAt, votre dévoué super-héros, enquêteur à ses heures perdues, a donc testé pour vous le lait de poule et dévoilé tous ses mystères. Comme à chaque fois que je teste une bizarrerie, je me permets de publier mes dernières volontés : je lègue tout à mon chat et donnez mon corps en pâture aux ours… s'ils me trouvent comestibles ^^
C'est dans cet état d'esprit que ce jour de la mi-décembre passée, j'ai dû me rendre à l'évidence : je devais combler le vide de mon frigo en allant faire mon épicerie. Les pneus de ma supakAtmobile m'ont mené ce jour-là chez Loblaws si je me rappelle bien. J'y ai acheté mes produits habituels quand soudain, au détour d'un rayon réfrigéré, je suis tombée nez à nez avec une bouteille de lait de poule.
Je dois être honnête, ce n'était pas notre première rencontre. Les hasards de la vie m'avaient déjà placé sur la trajectoire de cette étrange breuvage. Mais la peur de l'inconnu avait eu raison de moi et je n'avais pas donné suite à notre rencontre.
Mais ce jour-là, j'avais soif d'aventure, d'étrangeté, d'inédit. J'ai donc placé une bouteille de cet élixir dans mon chariot. Plus tard dans la journée, je la rangeais dans mon frigo qui était content d'avoir enfin de quoi réfrigérer.
Mon alzheimer latent m'a fait oublier la présence de ladite bouteille pendant plusieurs jours. Je l'ai revue l'autre jour mais je n'avais pas le cœur assez accroché pour des sensations fortes. C'est donc aujourd'hui, en présence de Tatie Sylvie et Tatie Anne de Québec, que j'ai décidé d'extraire le jus de curiosité des limbes éclairées de mon réfrigérateur. Mes matantes étaient en terrain connu. Elles m'ont garanti que c'était bon. Rassurée par leurs encouragements, j'ai trempé les lèvres dans l'étonnante boisson.
Je dois avouer que j'ai trouvé ça bon, bien que lourd. Mais goûter n'est pas comprendre. Comment se fait-il que les poules québécoises fassent du lait ? Ont-elles muté ???
C'est en lisant la liste des ingrédients que j'ai résolu l'énigme du lait de poule : ça s'appelle ainsi parce que ça contient du jaune d'œuf. Du lait partiellement écrémé, du sucre, des substances laitières modifiées, de la crème, de l'eau, du jaune d'œuf congelé, de l'inuline de racine de chicorée, de a gomme de guar, de la carraghénine, des épices, du rhum et le lot habituel de dextrose, phosphate dipotassique, arôme et colorant naturels.
supakAt, votre dévoué super-héros, enquêteur à ses heures perdues, a donc testé pour vous le lait de poule et dévoilé tous ses mystères. Comme à chaque fois que je teste une bizarrerie, je me permets de publier mes dernières volontés : je lègue tout à mon chat et donnez mon corps en pâture aux ours… s'ils me trouvent comestibles ^^
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dimanche 25 décembre 2011
Un cadeau de Noël surprenant
Moi ça va bien ou à peu près. Enfin… mieux.
J'ai eu un gros coup de calgon ces derniers jours. Je ne dis pas que je suis gonflée à bloc désormais mais j'ai trouvé des moyens de reprendre le contrôle, au moins partiel, de la situation. Parce que soyons clair, mon côté maniaque me pousse à vouloir tout contrôler et quand je ne peux justement pas tout contrôler, à être super stressée, agacée et in fine triste. Et c'est plate, parce que dans la vie, on ne contrôle pas grand chose en général…
L'ouverture du café s'est bien déroulée. On peut offrir un réel service de qualité au client sans trop de loupés ou d'approximations. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : on est une équipe toute nouvelle où chacun cherche la place qu'il peut y occuper, on est aussi beaucoup de nouvelles recrues en mal d'expérience.
Cela dit, globalement, on est une équipe de vrais pro ; j'entends de personnes qui ont vraiment le souci du service client, du travail bien fait, de l'esprit d'équipe. Et ça, c'est une chance juste incroyable ! J'aime vraiment travailler avec mes collègues : on a toutes (ben oui, les garçons travaillent le soir, je ne les vois pas) chacune nos qualités, nos points forts et à nous toutes, on forme une équipe du tonnerre.
Côté obscur du café (je veux dire : ce que les clients ne peuvent pas voir), c'est un peu plus délicat. Là encore, je tempère mon propos : j'imagine qu'aucune ouverture de café ne peut être parfaite et on a probablement le maximum qui puisse être obtenu pour une ouverture. L'arrière-boutique (le bureau du gérant si vous préférez) n'a pas bénéficié du même soin que la surface de vente. Il n'y a pas d'ordinateur, pas d'imprimante/fax/photocopieur, pas même une lumière au-dessus du bureau, pas de tiroirs et étagères de rangement, etc. Sans rentrer dans des détails que, pour jouer sur les mots, je ne peux pas relater par ailleurs et encore moins ici, ça a été grave le bordel.
Ceux de mes lecteurs qui ont eu la (mal)chance de travailler avec moi savent que mon bureau est toujours en effervescence, que certains qualifieront de bordel, mais que nenni, je sais où j'en suis, je sais ce que j'ai et ce que je n'ai pas. La créativité se nourrit d'un chaos apparent (poétique dirais-je) que les esprits non-créatifs ne peuvent absolument pas comprendre.
Mon côté Monk, comme le décrit si justement mon ancien collègue Pierre, me pousse à ne tolérer aucune intrusion dans mes affaires, encore moins le vol (emprunt à long terme vous diront certains) de mes articles de papeterie. Rien ne m'agace plus que de perdre du temps à chercher un stylo, un formulaire ou whatever. Imaginez vous donc que là, ce n'est pas mon bureau, ni mes affaires et qu'en plus je les partage avec une dizaine d'autres personnes.
Je ne supporte pas non plus les approximations (foutu caractère entier, binaire devrais-je dire). On est, je l'ai dit, pour beaucoup, des nouveaux employés, et des approximations (totalement involontaires bien sûr), il y en a eu, à tous les jours.
Je ne critique personne : faire la fermeture, ce n'est vraiment pas simple. Beaucoup de tâches à accomplir et surtout la fatigue d'une journée de travail dans les pattes et dans la tête.
Mais les approximations sont venues perturber mon travail d'ouverture qui lui, doit se faire en un temps défini, qui ne peut être prolongé. A 5h30, on ouvre et tout doit être prêt pour le premier client qui ne tarde jamais. Et vendredi matin, malgré tous mes efforts, tout n'était pas prêt quand le premier client est entré. Et ça, c'est le pire qui peut arriver.
Tout ça a eu le don de me rendre hystérique. Une hystérie bien sûr contenue, qui a travaillé contre moi-même au fil des jours.
Qu'on le veuille ou non, pour être efficace, il faut installer une routine de travail, des procédures, des repères, de la rigueur. Bordel = manque d'organisation et de repères = inefficacité = stress, erreurs = mauvaise estime de soi = agacement, fatigue, tristesse.
Rajoutons à cela qu'en ces temps exceptionnels d'ouverture de café j'ai travaillé 9 jours d'affilée sans repos en me levant à 3h du matin, en cherchant à acquérir un rythme de vie qui ne se placera qu'avec du temps.
N'oublions pas non plus que nous sommes en période de Noël et vous aurez tous les ingrédients explosifs d'un bon gros ras-le-bol.
Pour le fun, on a eu un gros dégât d'eau au café jeudi matin (le tuyau d'une machine qui s'est déboité, libérant au cours de la nuit plusieurs centimètres d'eau dans tout le café et l'arrière-boutique). Quelle agréable surprise à 5h du matin ! Je n'ai toujours pas compris comment on a été capable d'ouvrir quasi normalement… Ce jour-là, j'ai réussi à garder le sourire. Mais le lendemain, (sûrement le contre-coup + mon ouverture ratée + tous les autres éléments associés), je n'étais plus capable de donner totalement le change.
Je suis de repos aujourd'hui et demain. Je dors comme un loir neurasthénique. Je me suis offert mon plus beau cadeau pour Noël hier : ne pas réveillonner et aller au lit vers 20h. Ne me lever qu'à 8h (avec des périodes d'interruption, ça fait quand même 10h de sommeil). Cuisiner sans me fatiguer. Faire une sieste de 2h. Aller boire un café, me balader avec Anne sous la neige, rire de ma tenue d'esquimau, bref, me changer les idées sans réclamer trop d'efforts à mon organisme.
Mon moral convalescent a été sympa : il m'a permis de trouver des petits trucs (de génie) qui m'aideront ne serait-ce qu'un tant soit peu à m'organiser au travail indépendamment du semi-chaos ambiant.
Vendredi (le jour où mon moral se fissurait de toutes parts), à l'occasion d'une discussion de travail, j'ai avoué à la personne qui gère temporairement le café ma difficulté à travailler sereinement et à ouvrir le café dans des bonnes conditions pour les raisons que je vous ai expliqué.
Samedi, en arrivant, j'ai versé ma petite larme d'émotion en voyant que tout avait été rangé, organisé avec les moyens du bord, que le travail de fermeture avait été correctement effectué. Ca va vous paraître stupide mais ça a été le plus merveilleux cadeau de Noël qu'on pouvait m'offrir ce jour-là.
Comme par magie, ma préparation pour l'ouverture a été terminée en un temps record et surtout, sans stress. Malgré la fatigue et les tensions accumulées ces derniers jours, j'avais un vrai sourire pour accueillir les clients. Et la sincérité derrière un sourire, ça ne s'achète pas comme une tasse de café, mais ça a pourtant une énorme valeur…
J'ai eu un gros coup de calgon ces derniers jours. Je ne dis pas que je suis gonflée à bloc désormais mais j'ai trouvé des moyens de reprendre le contrôle, au moins partiel, de la situation. Parce que soyons clair, mon côté maniaque me pousse à vouloir tout contrôler et quand je ne peux justement pas tout contrôler, à être super stressée, agacée et in fine triste. Et c'est plate, parce que dans la vie, on ne contrôle pas grand chose en général…
L'ouverture du café s'est bien déroulée. On peut offrir un réel service de qualité au client sans trop de loupés ou d'approximations. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : on est une équipe toute nouvelle où chacun cherche la place qu'il peut y occuper, on est aussi beaucoup de nouvelles recrues en mal d'expérience.
Cela dit, globalement, on est une équipe de vrais pro ; j'entends de personnes qui ont vraiment le souci du service client, du travail bien fait, de l'esprit d'équipe. Et ça, c'est une chance juste incroyable ! J'aime vraiment travailler avec mes collègues : on a toutes (ben oui, les garçons travaillent le soir, je ne les vois pas) chacune nos qualités, nos points forts et à nous toutes, on forme une équipe du tonnerre.
Côté obscur du café (je veux dire : ce que les clients ne peuvent pas voir), c'est un peu plus délicat. Là encore, je tempère mon propos : j'imagine qu'aucune ouverture de café ne peut être parfaite et on a probablement le maximum qui puisse être obtenu pour une ouverture. L'arrière-boutique (le bureau du gérant si vous préférez) n'a pas bénéficié du même soin que la surface de vente. Il n'y a pas d'ordinateur, pas d'imprimante/fax/photocopieur, pas même une lumière au-dessus du bureau, pas de tiroirs et étagères de rangement, etc. Sans rentrer dans des détails que, pour jouer sur les mots, je ne peux pas relater par ailleurs et encore moins ici, ça a été grave le bordel.
Ceux de mes lecteurs qui ont eu la (mal)chance de travailler avec moi savent que mon bureau est toujours en effervescence, que certains qualifieront de bordel, mais que nenni, je sais où j'en suis, je sais ce que j'ai et ce que je n'ai pas. La créativité se nourrit d'un chaos apparent (poétique dirais-je) que les esprits non-créatifs ne peuvent absolument pas comprendre.
Mon côté Monk, comme le décrit si justement mon ancien collègue Pierre, me pousse à ne tolérer aucune intrusion dans mes affaires, encore moins le vol (emprunt à long terme vous diront certains) de mes articles de papeterie. Rien ne m'agace plus que de perdre du temps à chercher un stylo, un formulaire ou whatever. Imaginez vous donc que là, ce n'est pas mon bureau, ni mes affaires et qu'en plus je les partage avec une dizaine d'autres personnes.
Je ne supporte pas non plus les approximations (foutu caractère entier, binaire devrais-je dire). On est, je l'ai dit, pour beaucoup, des nouveaux employés, et des approximations (totalement involontaires bien sûr), il y en a eu, à tous les jours.
Je ne critique personne : faire la fermeture, ce n'est vraiment pas simple. Beaucoup de tâches à accomplir et surtout la fatigue d'une journée de travail dans les pattes et dans la tête.
Mais les approximations sont venues perturber mon travail d'ouverture qui lui, doit se faire en un temps défini, qui ne peut être prolongé. A 5h30, on ouvre et tout doit être prêt pour le premier client qui ne tarde jamais. Et vendredi matin, malgré tous mes efforts, tout n'était pas prêt quand le premier client est entré. Et ça, c'est le pire qui peut arriver.
Tout ça a eu le don de me rendre hystérique. Une hystérie bien sûr contenue, qui a travaillé contre moi-même au fil des jours.
Qu'on le veuille ou non, pour être efficace, il faut installer une routine de travail, des procédures, des repères, de la rigueur. Bordel = manque d'organisation et de repères = inefficacité = stress, erreurs = mauvaise estime de soi = agacement, fatigue, tristesse.
Rajoutons à cela qu'en ces temps exceptionnels d'ouverture de café j'ai travaillé 9 jours d'affilée sans repos en me levant à 3h du matin, en cherchant à acquérir un rythme de vie qui ne se placera qu'avec du temps.
N'oublions pas non plus que nous sommes en période de Noël et vous aurez tous les ingrédients explosifs d'un bon gros ras-le-bol.
Pour le fun, on a eu un gros dégât d'eau au café jeudi matin (le tuyau d'une machine qui s'est déboité, libérant au cours de la nuit plusieurs centimètres d'eau dans tout le café et l'arrière-boutique). Quelle agréable surprise à 5h du matin ! Je n'ai toujours pas compris comment on a été capable d'ouvrir quasi normalement… Ce jour-là, j'ai réussi à garder le sourire. Mais le lendemain, (sûrement le contre-coup + mon ouverture ratée + tous les autres éléments associés), je n'étais plus capable de donner totalement le change.
Je suis de repos aujourd'hui et demain. Je dors comme un loir neurasthénique. Je me suis offert mon plus beau cadeau pour Noël hier : ne pas réveillonner et aller au lit vers 20h. Ne me lever qu'à 8h (avec des périodes d'interruption, ça fait quand même 10h de sommeil). Cuisiner sans me fatiguer. Faire une sieste de 2h. Aller boire un café, me balader avec Anne sous la neige, rire de ma tenue d'esquimau, bref, me changer les idées sans réclamer trop d'efforts à mon organisme.
Mon moral convalescent a été sympa : il m'a permis de trouver des petits trucs (de génie) qui m'aideront ne serait-ce qu'un tant soit peu à m'organiser au travail indépendamment du semi-chaos ambiant.
Vendredi (le jour où mon moral se fissurait de toutes parts), à l'occasion d'une discussion de travail, j'ai avoué à la personne qui gère temporairement le café ma difficulté à travailler sereinement et à ouvrir le café dans des bonnes conditions pour les raisons que je vous ai expliqué.
Samedi, en arrivant, j'ai versé ma petite larme d'émotion en voyant que tout avait été rangé, organisé avec les moyens du bord, que le travail de fermeture avait été correctement effectué. Ca va vous paraître stupide mais ça a été le plus merveilleux cadeau de Noël qu'on pouvait m'offrir ce jour-là.
Comme par magie, ma préparation pour l'ouverture a été terminée en un temps record et surtout, sans stress. Malgré la fatigue et les tensions accumulées ces derniers jours, j'avais un vrai sourire pour accueillir les clients. Et la sincérité derrière un sourire, ça ne s'achète pas comme une tasse de café, mais ça a pourtant une énorme valeur…
lundi 19 décembre 2011
Tranche de vie (plate)
je me sens vieille, vous pouvez pas savoir…
à 19h, j'ai mon chat qui ronronne sur les genoux et je lutte contre le sommeil.
Pour arriver à mon nouveau rythme (dont je parlais tantôt), je dois lutter contre le sommeil jusqu'à 22h (plus que 3h à tenir…)
Mais comment font les gens qui sont en forme sérieusement ??? ^^
Il ne me manque plus qu'un snuggie, et c'est la totale…
à 19h, j'ai mon chat qui ronronne sur les genoux et je lutte contre le sommeil.
Pour arriver à mon nouveau rythme (dont je parlais tantôt), je dois lutter contre le sommeil jusqu'à 22h (plus que 3h à tenir…)
Mais comment font les gens qui sont en forme sérieusement ??? ^^
Il ne me manque plus qu'un snuggie, et c'est la totale…
Balade du dimanche aprem
Assez parlé de travail, d'organisation, de temps ! Parlons de trucs cools !
Dimanche, après l'ouverture du café, je suis rentrée chez moi vers 14h sous un soleil magnifique malgré le temps froid (- 10° je crois, peut être - 13°, je ne sais pas, je n'ai pas de thermomètre).
Ca tombait bien parce que j'avais réalisé avec horreur quelques jours auparavant qu'en deux mois, je n'avais encore jamais été me promener à pied aux alentours de chez moi. Ca ne pouvait donc plus durer ! ^^
Ni une ni deux, je suis allée cheminer le long de la piste cyclable qui passe en arrière de chez moi. C'est au calme, bordé d'arbres. Soi-disant que cette piste cyclable relie le centre-ville de Trois-Rivières jusqu'à des kilomètres plus loin vers l'ouest. Je n'ai fait qu'environ 3 à 4 km aller/retour.
Je me suis rapidement rendue compte que j'avais perdu l'habitude d'aller me promener au Québec en constatant que je n'avais pas pris :
- de mouchoir (le froid, ça débouche !)
- de lunettes de soleil (il faisait vraiment un soleil radieux)
- de bonnet pour me couvrir les oreilles (j'ai fait avec la capuche du blouson mais c'est quand même moins confortable)
Puis évidemment j'ai croisé d'autres promeneurs qui eux avaient pris tout ça (enfin, pour le mouchoir je ne sais pas mais je le suppose).
A un moment donné, j'entendais une personne en roller qui s'apprêtait à me dépasser. Je me suis donc faite doublée par un papi de 70 ans environ, filiforme et en forme. Là, je me suis dit qu'il était vraiment temps qu'à 32 ans avec toute ma cellulite, je reprenne le sport…
Par curiosité, sur le chemin du retour, j'ai testé sur une centaine de mètres le principe postural du chi running dont m'avait parlé Céline. Ben effectivement, la différence s'en ressent immédiatement même si je ne suis pas sûre d'avoir bien placé mes pieds comme il faut… Je me suis aussi rendue compte que la posture du buste en avant, je l'adoptais naturellement quand je faisais de la marche rapide dans la campagne vauréenne jadis durant ma pause déjeûner…
Bref… c'était une belle après-midi :)
Dimanche, après l'ouverture du café, je suis rentrée chez moi vers 14h sous un soleil magnifique malgré le temps froid (- 10° je crois, peut être - 13°, je ne sais pas, je n'ai pas de thermomètre).
Ca tombait bien parce que j'avais réalisé avec horreur quelques jours auparavant qu'en deux mois, je n'avais encore jamais été me promener à pied aux alentours de chez moi. Ca ne pouvait donc plus durer ! ^^
Ni une ni deux, je suis allée cheminer le long de la piste cyclable qui passe en arrière de chez moi. C'est au calme, bordé d'arbres. Soi-disant que cette piste cyclable relie le centre-ville de Trois-Rivières jusqu'à des kilomètres plus loin vers l'ouest. Je n'ai fait qu'environ 3 à 4 km aller/retour.
pas pire hein ? :) |
du sable ! on se croirait à la plage !!! |
la voie ferrée ou passe quelques fois par jour des trains de marchandises |
Je me suis rapidement rendue compte que j'avais perdu l'habitude d'aller me promener au Québec en constatant que je n'avais pas pris :
- de mouchoir (le froid, ça débouche !)
- de lunettes de soleil (il faisait vraiment un soleil radieux)
- de bonnet pour me couvrir les oreilles (j'ai fait avec la capuche du blouson mais c'est quand même moins confortable)
Puis évidemment j'ai croisé d'autres promeneurs qui eux avaient pris tout ça (enfin, pour le mouchoir je ne sais pas mais je le suppose).
A un moment donné, j'entendais une personne en roller qui s'apprêtait à me dépasser. Je me suis donc faite doublée par un papi de 70 ans environ, filiforme et en forme. Là, je me suis dit qu'il était vraiment temps qu'à 32 ans avec toute ma cellulite, je reprenne le sport…
Par curiosité, sur le chemin du retour, j'ai testé sur une centaine de mètres le principe postural du chi running dont m'avait parlé Céline. Ben effectivement, la différence s'en ressent immédiatement même si je ne suis pas sûre d'avoir bien placé mes pieds comme il faut… Je me suis aussi rendue compte que la posture du buste en avant, je l'adoptais naturellement quand je faisais de la marche rapide dans la campagne vauréenne jadis durant ma pause déjeûner…
Bref… c'était une belle après-midi :)
Trouver mon rythme
Mon café est ouvert : cool ! Maintenant, il va falloir que je m'organise !
Tempo dodo
Le café est ouvert de 5h30 à minuit tous les jours (le dimanche, l'ouverture est à 6h30).
Je fais toutes les ouvertures du lundi au vendredi cette semaine (enfin, même samedi cette semaine) et a priori, c'est la configuration qui devrait rester. Faut dire que mettre son réveil à 3h du matin, ça ne doit pas motiver grand monde…
Personnellement, je m'en fous un peu même si clairement je ne suis pas quelqu'un du matin. Mais avez-vous remarqué comme je fais preuve de souplesse et d'adaptation depuis que je suis au Québec ? Y'a de la neige, j'aime la neige ; je commence à 5h tous les matins et ça ne me pose pas de souci… Je m'épate moi-même !
Il est certain que les heures de bureau, je n'étais plus capable (surtout en France où le temps que tu sortes du bureau et rentre chez toi, tout est fermé, créant un stress supplémentaire hors-travail).
Bon m'enfin, qui dit se lever à 3h (ça pourra être 3h30 quand on sera hors période de neige parce que j'inclue du temps pour déneiger l'auto et/ou appeler un taxi s'il y a eu une tempête de neige dans la nuit et que ni la rue ni le stationnement de mon immeuble ne sont dénéigés à cette heure-là), dit se coucher à… 18h, histoire de bouquiner 35 à 40 minutes et de relaxer 20 minutes pour s'endormir.
Se coucher à 18h = pas de vie sociale. Exit le resto du mercredi soir avec Anne. Exit la soirée slam. Exit n'importe quelle soirée… Puis c'est un coup à vouloir tuer un voisin qui ferait un peu de bruit entre 19h30 et 20h ^^
Bref, pas cool ! Si ma vie se résume à travailler sans rien en dehors, ça ne va pas me plaire longtemps… J'ai des projets en tête d'ailleurs :)
C'est donc à moi de trouver mon rythme.
A débuté aujourd'hui une série de tests de sieste. Une sieste, d'ordinaire, c'est juste 20 à 30 minutes de sommeil léger. Me faire gagner juste demie-heure (ou même une heure) sur mon heure de coucher, ça ne vaut pas la peine. Il va donc être question de scinder mon sommeil en deux phases : une nocturne (de ?? h jusqu'à 3h du matin) et une diurne, en rentrant du travail vers 14h.
Reste à savoir quand placer cette "sieste" (tout de suite en rentrant du travail ? un peu après ?) et de quelle longueur la faire. Voilà en quoi consistent mes tests.
J'attends de voir à moyen terme si ça sera confortable ou non.
En tous cas, il est certain qu'il faut que j'anticipe tout pour le lendemain matin : je ne vois pas réveiller l'immeuble en prenant une douche à 3h du matin et en me séchant les cheveux…
A table !
Une chose positive déjà, c'est qu'en ayant des horaires fixes, je vais pouvoir caler mes repas à des heures fixes (à une heure près, on s'entend). Parce que ça, c'était quelque chose qui me portait un peu souci. Je me suis retrouvée jusqu'à maintenant à manger à des heures où je n'avais pas du tout faim mais où il fallait que je prenne ma pause avant un rush ou avant un changement de personnel.
Moi qui ai une nette tendance au surpoids, ça ne me plaisait pas du tout d'habituer mon organisme à manger quand il n'avait pas faim. Déjà que je ne sais pas entendre ledit organisme quand il me dit (parce qu'il doit bien me le dire) qu'il n'a plus faim alors si en plus je le gave quand il me dit clairement qu'il n'a pas faim du tout, ça ne va pas m'aider à réguler mon appétit tout ça !
Relax, take it eaaaaaaasssyyyyy
Autre point important : arriver à vraiment me ménager des moments de repos, de "décompression".
Personne ne peut s'imaginer avant de l'avoir vécu ce que c'est que s'intégrer dans un environnement tout nouveau. Je parle du travail bien sûr et de ce travail tout nouveau pour moi mais aussi du Québec.
Je passe mes journées à traduire semi-consciemment du québécois au français et du français au québécois si je puis dire. Parce que les clients et mes collègues me parlent en "québécois" et je leur parle dans le même idiome. Je ne demande pas au client s'il veut un plateau mais un cabaret, je demande à ma collègue de ma faire passer la gommette pas la Patafix, un gobelet à emporter se transforme en "verre" pour sortir, etc.
Ca parait peut être stupide mais pendant qu'une partie de ton cerveau fait ce genre de conversion, c'est quelques neurones de moins qui te permettent de réfléchir à autre chose (comment faire ses cafés plus rapidement en les organisant, c'est quoi la tâche que je faisais et que je retournerais faire quand le client sera servi, etc.). Ma vivacité d'esprit n'est pas des meilleures en temps normal mais là, je suis carrément pas vite ! Et évidemment, il faut que je redevienne efficace dans mon travail… et vite !
A la fin de la journée, je suis vraiment crevée de chez crevée. D'où les plages de repos à intégrer sans faute dans mon emploi du temps. De toute façon, les ours vous le diront : l'hiver c'est fait pour dormir. Puis j'irais pas me chicaner avec un ours pour lui faire dire le contraire… ^^
Tempo dodo
Le café est ouvert de 5h30 à minuit tous les jours (le dimanche, l'ouverture est à 6h30).
Je fais toutes les ouvertures du lundi au vendredi cette semaine (enfin, même samedi cette semaine) et a priori, c'est la configuration qui devrait rester. Faut dire que mettre son réveil à 3h du matin, ça ne doit pas motiver grand monde…
Personnellement, je m'en fous un peu même si clairement je ne suis pas quelqu'un du matin. Mais avez-vous remarqué comme je fais preuve de souplesse et d'adaptation depuis que je suis au Québec ? Y'a de la neige, j'aime la neige ; je commence à 5h tous les matins et ça ne me pose pas de souci… Je m'épate moi-même !
Il est certain que les heures de bureau, je n'étais plus capable (surtout en France où le temps que tu sortes du bureau et rentre chez toi, tout est fermé, créant un stress supplémentaire hors-travail).
Bon m'enfin, qui dit se lever à 3h (ça pourra être 3h30 quand on sera hors période de neige parce que j'inclue du temps pour déneiger l'auto et/ou appeler un taxi s'il y a eu une tempête de neige dans la nuit et que ni la rue ni le stationnement de mon immeuble ne sont dénéigés à cette heure-là), dit se coucher à… 18h, histoire de bouquiner 35 à 40 minutes et de relaxer 20 minutes pour s'endormir.
Se coucher à 18h = pas de vie sociale. Exit le resto du mercredi soir avec Anne. Exit la soirée slam. Exit n'importe quelle soirée… Puis c'est un coup à vouloir tuer un voisin qui ferait un peu de bruit entre 19h30 et 20h ^^
Bref, pas cool ! Si ma vie se résume à travailler sans rien en dehors, ça ne va pas me plaire longtemps… J'ai des projets en tête d'ailleurs :)
C'est donc à moi de trouver mon rythme.
A débuté aujourd'hui une série de tests de sieste. Une sieste, d'ordinaire, c'est juste 20 à 30 minutes de sommeil léger. Me faire gagner juste demie-heure (ou même une heure) sur mon heure de coucher, ça ne vaut pas la peine. Il va donc être question de scinder mon sommeil en deux phases : une nocturne (de ?? h jusqu'à 3h du matin) et une diurne, en rentrant du travail vers 14h.
Reste à savoir quand placer cette "sieste" (tout de suite en rentrant du travail ? un peu après ?) et de quelle longueur la faire. Voilà en quoi consistent mes tests.
J'attends de voir à moyen terme si ça sera confortable ou non.
En tous cas, il est certain qu'il faut que j'anticipe tout pour le lendemain matin : je ne vois pas réveiller l'immeuble en prenant une douche à 3h du matin et en me séchant les cheveux…
A table !
Une chose positive déjà, c'est qu'en ayant des horaires fixes, je vais pouvoir caler mes repas à des heures fixes (à une heure près, on s'entend). Parce que ça, c'était quelque chose qui me portait un peu souci. Je me suis retrouvée jusqu'à maintenant à manger à des heures où je n'avais pas du tout faim mais où il fallait que je prenne ma pause avant un rush ou avant un changement de personnel.
Moi qui ai une nette tendance au surpoids, ça ne me plaisait pas du tout d'habituer mon organisme à manger quand il n'avait pas faim. Déjà que je ne sais pas entendre ledit organisme quand il me dit (parce qu'il doit bien me le dire) qu'il n'a plus faim alors si en plus je le gave quand il me dit clairement qu'il n'a pas faim du tout, ça ne va pas m'aider à réguler mon appétit tout ça !
Relax, take it eaaaaaaasssyyyyy
Autre point important : arriver à vraiment me ménager des moments de repos, de "décompression".
Personne ne peut s'imaginer avant de l'avoir vécu ce que c'est que s'intégrer dans un environnement tout nouveau. Je parle du travail bien sûr et de ce travail tout nouveau pour moi mais aussi du Québec.
Ca parait peut être stupide mais pendant qu'une partie de ton cerveau fait ce genre de conversion, c'est quelques neurones de moins qui te permettent de réfléchir à autre chose (comment faire ses cafés plus rapidement en les organisant, c'est quoi la tâche que je faisais et que je retournerais faire quand le client sera servi, etc.). Ma vivacité d'esprit n'est pas des meilleures en temps normal mais là, je suis carrément pas vite ! Et évidemment, il faut que je redevienne efficace dans mon travail… et vite !
A la fin de la journée, je suis vraiment crevée de chez crevée. D'où les plages de repos à intégrer sans faute dans mon emploi du temps. De toute façon, les ours vous le diront : l'hiver c'est fait pour dormir. Puis j'irais pas me chicaner avec un ours pour lui faire dire le contraire… ^^
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Mon café est ouvert :D
Mon café est ouvert depuis dimanche midi ! :)
Il est trooooop beau !
Bon, il est trop beau parce que déjà c'est mon café (restons modeste hein ^^), ensuite parce qu'il est tout neuf (ça aide), ensuite parce qu'il est dans une bâtisse indépendante (pas à l'intérieur d'un centre commercial par exemple - il n'y a donc pas la contrainte d'un espace prédéfini entre autres).
Je l'aime aussi parce qu'il n'est pas trop grand créant ainsi un lieu intime, chaleureux.
Dans la série des belles choses, il possède :
- une belle statue (on en retrouve une dans chaque Morgane)
- de beaux luminaires (surtout ceux le long des vitres)
- un beau tissu mural par endroits
- des miroirs
- un jeu de rectangles pour mieux sculpter l'espace notamment en hauteur (cf vitrines, panneaux muraux, miroirs)
- une faïence magnifique (céramique comme on dit ici) : on dirait vraiment de la pierre (peut être en est-ce)
- de belles et larges tables en bois avec des fauteuils design et confortables
- une cheminée (électrique certes)
- de beaux et mœlleux divans, banquettes
- son personnel (ouais, on est trop beaux !)
Bon, allez des photos !!!
post ré-édité le 22 décembre 2011 pour ajouter les photos du café depuis l'extérieur :
Il est trooooop beau !
Bon, il est trop beau parce que déjà c'est mon café (restons modeste hein ^^), ensuite parce qu'il est tout neuf (ça aide), ensuite parce qu'il est dans une bâtisse indépendante (pas à l'intérieur d'un centre commercial par exemple - il n'y a donc pas la contrainte d'un espace prédéfini entre autres).
Je l'aime aussi parce qu'il n'est pas trop grand créant ainsi un lieu intime, chaleureux.
Dans la série des belles choses, il possède :
- une belle statue (on en retrouve une dans chaque Morgane)
- de beaux luminaires (surtout ceux le long des vitres)
- un beau tissu mural par endroits
- des miroirs
- un jeu de rectangles pour mieux sculpter l'espace notamment en hauteur (cf vitrines, panneaux muraux, miroirs)
- une faïence magnifique (céramique comme on dit ici) : on dirait vraiment de la pierre (peut être en est-ce)
- de belles et larges tables en bois avec des fauteuils design et confortables
- une cheminée (électrique certes)
- de beaux et mœlleux divans, banquettes
- son personnel (ouais, on est trop beaux !)
Bon, allez des photos !!!
on a corrigé les fautes sur le panneau depuis… |
post ré-édité le 22 décembre 2011 pour ajouter les photos du café depuis l'extérieur :
il est hot mon café, hein ? :) |
la sortie du service à l'auto |
le menu du service à l'auto |
le service à l'auto toujours… |
samedi 17 décembre 2011
Le nom de famille au Québec
As-tu déjà consulté un annuaire téléphonique québécois, fidèle lecteur ? Si oui, tu as pu constaté le nombre incroyables d'homonymes (25 Michel Tremblay par ville par exemple, heureusement, il y a le nom de la rue pour tenter de les distinguer…). Et le nombre de noms de famille est comme pas super énorme. J'ai coutume de dire qu'ici tout le monde s'appelle Tremblay, Gagnon, Lessard… ;) Bon évidemment, c'est faux m'enfin l'immigration permet de renouveller un peu le stock des noms de famille hein…
Mon nom de famille à moi est un brin plus original. Ca commence par un "gu" pénible à prononcer, il y a un "h" situé à un endroit totalement improbable, tout comme le "y" non-couplé à une consonne qui vient parachever l'œuvre machiavélique. Mon nom de famille, c'est une horreur d'orthographe et d'élocution !
Personne en France ne sait le prononcer correctement (sans y avoir été familiarisé… et encore !), personne ne songe même à le prononcer correctement. Il est même fréquemment arrivé qu'on me nomme comme un quartier toulousain (puisque je vivais dans la région de Toulouse) qui est pourtant un dérivé pas si proche. Le fait est que tout le monde s'en fout de mon nom, son orthographe, sa prononciation. Moi la première ! Quand je vois que quelqu'un s'apprête à prononcer un nom de famille et a un petit silence de 3 secondes, je sais qu'il s'agit de moi. Vous voyez le genre, quoi ! J'ai un nom de famille qui ne me sert à rien parce que personne ne le prononce jamais faute d'y arriver correctement.
Mais au Québec, y'a pas moyen ! J'ai fini par comprendre que quand on me demande mon nom ici, on veut entendre mon prénom ET mon nom de famille, avec le prénom en premier. Mais surtout les québécois mettent un point d'honneur à savoir le prononcer correctement (alors que je m'en fouuuuuuus !!!). Ca fait qu'à chaque fois, je suis partie pour 3 minutes de diction, d'orthographe, d'explications sur l'origine de mon nom de famille (pour ce que j'en sais, c'est-à-dire rien de sûr) et d'où je viens blablabla…
Au fond, c'est super gentil de leur part, ça montre leur intérêt pour moi, leur curiosité pour mes origines. Je devrais m'en sentir flattée. Mais j'avoue que ça me saoule. Chaque fois qu'on me demande mon nom, j'ai une sueur froide d'appréhension, je réponds uniquement par mon prénom (sauf truc sérieux genre une banque) et espérant de toute mon âme qu'on ne va pas me demander la suite…
Le pire, c'est qu'ici même si tu te maries, tu n'as pas le choix que de conserver ton nom de jeune fille. En France, peu de gens le savent mais rien ne t'oblige à prendre le nom de ton mari, qui est qualifié de "nom d'usage" alors que ton nom de famille, reste à vie celui que tu avais à la naissance. Demandez ça à n'importe quel avocat, il vous le dira comme moi. Honnêtement, je trouve ça bien d'avoir le choix de garder ou non, son nom.
Mais au Québec, encore une fois, c'est impossible depuis je ne sais plus quelle année. Un coup des féministes à ce que j'ai entendu dire. Personnellement, je trouve ça dommage. Parce que tes enfants peuvent soit porter ton mon, soit celui de ton mari, soit les deux accolés. Mais imaginons qu'ils prennent ceux de ton mari, ben tu es la seule dans la famille à ne pas t'appeler pareil que tout le monde: c'est nul je trouve !!!
Moi j'aimerais ça avoir le choix. Parce que franchement, je préfèrerais m'appeler Tremblay ou whatever plutôt que mon maudit nom imprononçable composé de 10 interminables lettres à écrire (et si tu rajoutes mon vrai prénom, lui aussi maudit, ça fait 19 put*** de lettres à écrire - ceux qui n'ont jamais rempli de documents d'immigration ne peuvent pas comprendre à quel point c'est chiant de le ré-écrire 50 000 fois…).
Je me rappelle qu'au collège, il y avait une fille qui portait mon prénom mais dont le nom de famille se résumait à Py. Je l'enviais, vous pouvez pas savoir !!! Et pourtant c'est vraiment rare que j'envie qui que ce soit…
Bon, et toi mon lecteur, es-tu fâché avec ton nom de famille ?
Mon nom de famille à moi est un brin plus original. Ca commence par un "gu" pénible à prononcer, il y a un "h" situé à un endroit totalement improbable, tout comme le "y" non-couplé à une consonne qui vient parachever l'œuvre machiavélique. Mon nom de famille, c'est une horreur d'orthographe et d'élocution !
Personne en France ne sait le prononcer correctement (sans y avoir été familiarisé… et encore !), personne ne songe même à le prononcer correctement. Il est même fréquemment arrivé qu'on me nomme comme un quartier toulousain (puisque je vivais dans la région de Toulouse) qui est pourtant un dérivé pas si proche. Le fait est que tout le monde s'en fout de mon nom, son orthographe, sa prononciation. Moi la première ! Quand je vois que quelqu'un s'apprête à prononcer un nom de famille et a un petit silence de 3 secondes, je sais qu'il s'agit de moi. Vous voyez le genre, quoi ! J'ai un nom de famille qui ne me sert à rien parce que personne ne le prononce jamais faute d'y arriver correctement.
Mais au Québec, y'a pas moyen ! J'ai fini par comprendre que quand on me demande mon nom ici, on veut entendre mon prénom ET mon nom de famille, avec le prénom en premier. Mais surtout les québécois mettent un point d'honneur à savoir le prononcer correctement (alors que je m'en fouuuuuuus !!!). Ca fait qu'à chaque fois, je suis partie pour 3 minutes de diction, d'orthographe, d'explications sur l'origine de mon nom de famille (pour ce que j'en sais, c'est-à-dire rien de sûr) et d'où je viens blablabla…
Au fond, c'est super gentil de leur part, ça montre leur intérêt pour moi, leur curiosité pour mes origines. Je devrais m'en sentir flattée. Mais j'avoue que ça me saoule. Chaque fois qu'on me demande mon nom, j'ai une sueur froide d'appréhension, je réponds uniquement par mon prénom (sauf truc sérieux genre une banque) et espérant de toute mon âme qu'on ne va pas me demander la suite…
Le pire, c'est qu'ici même si tu te maries, tu n'as pas le choix que de conserver ton nom de jeune fille. En France, peu de gens le savent mais rien ne t'oblige à prendre le nom de ton mari, qui est qualifié de "nom d'usage" alors que ton nom de famille, reste à vie celui que tu avais à la naissance. Demandez ça à n'importe quel avocat, il vous le dira comme moi. Honnêtement, je trouve ça bien d'avoir le choix de garder ou non, son nom.
Mais au Québec, encore une fois, c'est impossible depuis je ne sais plus quelle année. Un coup des féministes à ce que j'ai entendu dire. Personnellement, je trouve ça dommage. Parce que tes enfants peuvent soit porter ton mon, soit celui de ton mari, soit les deux accolés. Mais imaginons qu'ils prennent ceux de ton mari, ben tu es la seule dans la famille à ne pas t'appeler pareil que tout le monde: c'est nul je trouve !!!
Moi j'aimerais ça avoir le choix. Parce que franchement, je préfèrerais m'appeler Tremblay ou whatever plutôt que mon maudit nom imprononçable composé de 10 interminables lettres à écrire (et si tu rajoutes mon vrai prénom, lui aussi maudit, ça fait 19 put*** de lettres à écrire - ceux qui n'ont jamais rempli de documents d'immigration ne peuvent pas comprendre à quel point c'est chiant de le ré-écrire 50 000 fois…).
Je me rappelle qu'au collège, il y avait une fille qui portait mon prénom mais dont le nom de famille se résumait à Py. Je l'enviais, vous pouvez pas savoir !!! Et pourtant c'est vraiment rare que j'envie qui que ce soit…
Bon, et toi mon lecteur, es-tu fâché avec ton nom de famille ?
vendredi 16 décembre 2011
Le service à la clientèle au Québec
Amis Français, vous connaissez tous l'aboiement "OUAIS, C'EST POUR QUOI ???" qui caractérise l'amabilité de nos divers commerçants et fournisseurs en France (quand ils daignent nous parler au lieu de rester à papoter avec leurs collègues en nous snobant royalement). Je grossis le trait et généralise mais quand même…
Si jamais d'aventure vous avez mis le pied en terre québécoise, vous avez pu y constater que globalement, c'est VACHEMENT différent ici : "Bonjour, Anne Tremblay à votre service. Comment puis-je vous aider ?" le tout avec une belle mélodie dans la voix et le sourire qui s'en vient comme la crème chantilly (pardon, fouettée) sur un gâteau déjà délicieux et king size. Et c'est sans parler du "ça me fait plaisir !" quand vous les remerciez pour leur service…
Déjà rien que ça, j'en pleurerais presque de joie, en tomberais quasi à genoux pour les remercier de me considérer comme quelqu'un de potentiellement sympathique - et dépensier - (et non pas comme un emmerdeur patenté comme c'est le cas de l'autre bord de l'Atlantique). Je suis au bord de l'orgasme fraternel à chaque fois pour tout vous dire…
Bon, mais au Québec, ça va même encore plus loin. Exemple : la semaine passée, je suis allée faire changer une ampoule grillée du phare de ma Mazda 3 chez Canadian Tire. Sans rendez-vous, ça a été réglé en 10 minutes, encaissement compris, un samedi après-midi.
L'autre soir, pendant que je me démaquillais, mon cellulaire sonne. Je laisse sonner. Message sur répondeur. J'écoute : c'était Canadian Tire qui voulait savoir si j'avais été satisfaite de leur prestation. Si non, j'étais invitée à les re-contacter à tel numéro.
J'ai eu le même tour avec Cogeco (internet) et pas mal d'autres encore.
Euh, franchement, c'est certainement mon côté français qui ressort mais un peu ça va le service à la clientèle mais là, je trouve ça un brin too much. Non parce que si je n'avais pas été contente, ils l'auraient su sur le coup, vous pouvez faire confiance à mon maudit caractère entier et soupe au lait !
Si jamais d'aventure vous avez mis le pied en terre québécoise, vous avez pu y constater que globalement, c'est VACHEMENT différent ici : "Bonjour, Anne Tremblay à votre service. Comment puis-je vous aider ?" le tout avec une belle mélodie dans la voix et le sourire qui s'en vient comme la crème chantilly (pardon, fouettée) sur un gâteau déjà délicieux et king size. Et c'est sans parler du "ça me fait plaisir !" quand vous les remerciez pour leur service…
Déjà rien que ça, j'en pleurerais presque de joie, en tomberais quasi à genoux pour les remercier de me considérer comme quelqu'un de potentiellement sympathique - et dépensier - (et non pas comme un emmerdeur patenté comme c'est le cas de l'autre bord de l'Atlantique). Je suis au bord de l'orgasme fraternel à chaque fois pour tout vous dire…
Bon, mais au Québec, ça va même encore plus loin. Exemple : la semaine passée, je suis allée faire changer une ampoule grillée du phare de ma Mazda 3 chez Canadian Tire. Sans rendez-vous, ça a été réglé en 10 minutes, encaissement compris, un samedi après-midi.
L'autre soir, pendant que je me démaquillais, mon cellulaire sonne. Je laisse sonner. Message sur répondeur. J'écoute : c'était Canadian Tire qui voulait savoir si j'avais été satisfaite de leur prestation. Si non, j'étais invitée à les re-contacter à tel numéro.
J'ai eu le même tour avec Cogeco (internet) et pas mal d'autres encore.
Euh, franchement, c'est certainement mon côté français qui ressort mais un peu ça va le service à la clientèle mais là, je trouve ça un brin too much. Non parce que si je n'avais pas été contente, ils l'auraient su sur le coup, vous pouvez faire confiance à mon maudit caractère entier et soupe au lait !
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jeudi 15 décembre 2011
Masochiste !
Oui, mon lecteur, tu vas pénétrer avec moi dans les ténèbres de mes penchants avoués bien que non-avouables !
Je me suis découvert une tendance au masochisme.
Je sais que tu n'y crois pas, mais ne frottes pas tes petits yeux jusqu'à les faire sortir de leur orbite : oui, tu as bien lu ! Ma-so-chis-te la supakAt. Si, si ! Oui, ça arrive même à la plus douillette des super-héros…
Comment ai-je eu cette révélation pour ce côté obscur du plaisir ? Et bien avec l'ouverture imminente de "mon" café, mes horaires de travail n'arrêtent pas de changer. Hier, j'aurai dû être de repos. Finalement, on m'a demandé d'aller travailler 5h dans l'une des succursales déjà ouvertes. (oui, attends, ça a un lien. Continues à lire, j'y viens…)
Arrivée sur place, le gérant était occupé à préparer des présentations de nos produits pour les faire photographier. Lesdites photos vont servir pour le service à l'auto de mon futur café. Pendant qu'il faisait ça, il ne pouvait bien sûr pas assurer le service à la clientèle. Il m'a donc demandé si je pouvais rester plus longtemps pour le remplacer. J'ai accepté bien volontiers.
Ma journée de travail est donc passée de 5h de travail semi-prévues à 10h de travail (+ une pause repas de 30 min). Le hic, c'est qu'y allant à la base juste pour 5h, je n'avais pas pris la précaution de mettre ma crème anti-jamabes lourdes. Erreur fatale ! Au bout de ma 6e heure de travail, j'avais les jambes et tout le dos en compote. Mais quand je dis en compote, c'est vraiment broyé fin-fin…
Et là mon lecteur, tu objectes : "bon mais là, tu chiales sur ton sort (que tu as chois toi-même d'ailleurs tête de piaf !). Aucun plaisir là-dedans donc rien à voir avec du masochisme". Et bien si ! Tu es totalement "enduit" d'erreur si tu crois ça mon petit lapin de lecteur ! ;)
Car malgré mes souffrances totalement abominaaaables, j'ai eu beaucoup de plaisir au travail hier (non, promis, c'est pas un bar de danseuses mon café…). D'abord parce que j'ai vraiment eu le sentiment d'aider l'équipe (et ça n'a pas de prix).
Egalement parce que j'ai pu travailler à nouveau avec Karine (qui a été embauchée en même temps que moi et qui s'en vient être ma collègue dans notre futur café - a priori, elle est destinée au service à l'auto le matin et je suis destinée au comptoir classique le matin… sauf changement de plans…) et que j'aime beaucoup travailler avec elle. A plusieurs moments, on a été seules derrière le comptoir toutes les deux : elle, à la caisse/commande et moi à la production.
Enfin parce que je me suis pas mal pratiquée à la préparation des cafés ce qui a eu pour effet de me sentir plus confiante en moi. Bon, je dis pas, quand il y a 10 breuvages à préparer en même temps, ça reste stressant mais ça me semble un chouïa normal…
J'ai réussi à faire encore une maladresse : l'autre jour j'ai fait tomber un sucrier et bien sûr il s'est cassé :-/ et hier j'ai renversé une pile de gobelets, au hasard devant celui qui deviendra mon futur gérant pour quelques semaines (honte + + +) o_O Y'a des forces telluriques en jeu dans ce café ou quoi ? A chaque fois c'est chez eux que je fais une c**nerie…
Bref, oui je suis rentrée à la maison peu avant 23h, totalement en lambeaux. Ma démarche chaloupée de Robocop a fait peur au chat. Pas moyen de m'endormir tellement j'avais mal. Je me suis finalement réveillée à 7h30 avec autant de douleurs que la veille au soir. Rendormissement jusqu'à 10h où là, ça allait beaucoup mieux même si j'ai toujours les lombaires en feu (même sous un anti-inflammatoire puissant) :s
J'ai donc une question : jusqu'où s'étend mon masochisme ? Non parce que, ça fait mal quand même :(((
Je me suis découvert une tendance au masochisme.
Je sais que tu n'y crois pas, mais ne frottes pas tes petits yeux jusqu'à les faire sortir de leur orbite : oui, tu as bien lu ! Ma-so-chis-te la supakAt. Si, si ! Oui, ça arrive même à la plus douillette des super-héros…
Comment ai-je eu cette révélation pour ce côté obscur du plaisir ? Et bien avec l'ouverture imminente de "mon" café, mes horaires de travail n'arrêtent pas de changer. Hier, j'aurai dû être de repos. Finalement, on m'a demandé d'aller travailler 5h dans l'une des succursales déjà ouvertes. (oui, attends, ça a un lien. Continues à lire, j'y viens…)
Arrivée sur place, le gérant était occupé à préparer des présentations de nos produits pour les faire photographier. Lesdites photos vont servir pour le service à l'auto de mon futur café. Pendant qu'il faisait ça, il ne pouvait bien sûr pas assurer le service à la clientèle. Il m'a donc demandé si je pouvais rester plus longtemps pour le remplacer. J'ai accepté bien volontiers.
Ma journée de travail est donc passée de 5h de travail semi-prévues à 10h de travail (+ une pause repas de 30 min). Le hic, c'est qu'y allant à la base juste pour 5h, je n'avais pas pris la précaution de mettre ma crème anti-jamabes lourdes. Erreur fatale ! Au bout de ma 6e heure de travail, j'avais les jambes et tout le dos en compote. Mais quand je dis en compote, c'est vraiment broyé fin-fin…
Et là mon lecteur, tu objectes : "bon mais là, tu chiales sur ton sort (que tu as chois toi-même d'ailleurs tête de piaf !). Aucun plaisir là-dedans donc rien à voir avec du masochisme". Et bien si ! Tu es totalement "enduit" d'erreur si tu crois ça mon petit lapin de lecteur ! ;)
Car malgré mes souffrances totalement abominaaaables, j'ai eu beaucoup de plaisir au travail hier (non, promis, c'est pas un bar de danseuses mon café…). D'abord parce que j'ai vraiment eu le sentiment d'aider l'équipe (et ça n'a pas de prix).
Egalement parce que j'ai pu travailler à nouveau avec Karine (qui a été embauchée en même temps que moi et qui s'en vient être ma collègue dans notre futur café - a priori, elle est destinée au service à l'auto le matin et je suis destinée au comptoir classique le matin… sauf changement de plans…) et que j'aime beaucoup travailler avec elle. A plusieurs moments, on a été seules derrière le comptoir toutes les deux : elle, à la caisse/commande et moi à la production.
Enfin parce que je me suis pas mal pratiquée à la préparation des cafés ce qui a eu pour effet de me sentir plus confiante en moi. Bon, je dis pas, quand il y a 10 breuvages à préparer en même temps, ça reste stressant mais ça me semble un chouïa normal…
J'ai réussi à faire encore une maladresse : l'autre jour j'ai fait tomber un sucrier et bien sûr il s'est cassé :-/ et hier j'ai renversé une pile de gobelets, au hasard devant celui qui deviendra mon futur gérant pour quelques semaines (honte + + +) o_O Y'a des forces telluriques en jeu dans ce café ou quoi ? A chaque fois c'est chez eux que je fais une c**nerie…
Bref, oui je suis rentrée à la maison peu avant 23h, totalement en lambeaux. Ma démarche chaloupée de Robocop a fait peur au chat. Pas moyen de m'endormir tellement j'avais mal. Je me suis finalement réveillée à 7h30 avec autant de douleurs que la veille au soir. Rendormissement jusqu'à 10h où là, ça allait beaucoup mieux même si j'ai toujours les lombaires en feu (même sous un anti-inflammatoire puissant) :s
J'ai donc une question : jusqu'où s'étend mon masochisme ? Non parce que, ça fait mal quand même :(((
dimanche 11 décembre 2011
Indiscrétions
Non, mon lecteur d'amour, point de potins de stars ici. De toute façon, je ne les connais pas (ni les stars, ni les potins qui leur sont reliés).
Cet article se nomme "indiscrétions" car je vais te semi-dévoiler de grands changements à venir sur ce blog en 2012.
En réalité, LE grand changement, c'est que je vais arrêter ce blog-ci et en créer un nouveau. Ouais !
Non, ne te désoles pas, mon lecteur fidèle, supakAt restera toujours une super-héros. Mais je vais la jouer low profile sur mes super-pouvoirs (totalement super-imaginaires).
Un peu de modestie en 2012 me fera le plus grand bien. Bon, sauf que tu l'as compris déjà depuis longtemps, toi mon lecteur à l'intelligence hors du commun, ma mégalomanie affichée n'est qu'un moyen de pratiquer l'auto-dérision. Franchement, un super-héros en butte à des portes et des robinets récalcitrants, aux prises avec l'apprentissage de la conduite d'une auto à la québécoise, si c'est pas risible ça…
"A quoi va ressembler le futur blog ???" hurles-tu à plein poumons dans un souffle de fan complètement désemparé et abasourdi par l'accablante nouvelle. No stress, mon lecteur adoré, respires… Ca va juste ressembler à un autre blog. … (oui je sais, là, tu te demandes si je ne me moques pas de toi - je me suis permise de retranscrire ta pensée en langage poli).
Depuis le temps que tu me lis (ceux qui échouent sur cette page par hasard, rattrapez votre retard. Vous n'avez jamais que 172 articles à lire + ceux du blog précédent) - euh, qu'est-ce que je voulais dire déjà ??? … … … foutu alzheimer ! … … ah ouiiii ! - depuis le temps que tu me lis, disais-je, tu connais mon goût pour le verbiage, cet art qui consiste à parler pour ne rien dire selon les esprits chagrins, je le qualifierais plutôt de teasing pour un non-événement. Tout ça pour dire… ouais, ben pas grand chose en fait ^^
(je sais, tu me hais ^^)
Bon, la vraie question, celle qui hérisse le poil de toutes nos angoisses, c'est pourquoi. Ainsi donc mon angoissé de lecteur me demandes-tu "pourquoi changer de blog ?". Mais oui, pourquoi donc ???
Tout simplement parce que le concept de super-héros utilisé dans ce blog-ci revient à considérer peu ou prou (Mister Tartaing I love youuuuuuuuu - private joke pour les ex-aliénés de l'IUT MDL) que la vie est une lutte (struggle for life ou bats-toi la vie est (ton) combat en VF). Certes, ça l'est parfois. Ca l'a pas mal été pour moi ces dernières années à attendre de pouvoir réaliser pleinement mon rêve de venir vivre au Québec (et tout ce qui en découle).
Ouais, sauf que désormais (maintenant que je suis résidente permanente du Canada), tout est cool. No more wars. Ca ne veut pas dire que je n'ai plus de projets et que je vais m'encroûter dans le quotidien. Ca devrait même être plutôt le contraire. Ca veut juste dire qu'il est tant d'arrêter la lutte et de profiter de la vie. Ce qui va donc dans le sens du "always on the fun", maxime du présent blog. Aurais-je donc réussi cette transition-là ? Parce qu'on change de blog quand on change aussi soi-même (tout au moins d'optique - de point de vue sur la vie, pas de lunettes, patate de lecteur ! bien que j'ai aussi changé mes lunettes avant de quitter la France… Dois-je y voir une projection de ma psyché torturée par le changement ??? c'est un autre débat…).
Qu'y aura-t-il de plus sur ce nouveau blog ?
Je peux déjà te dire ce qu'il y aura de moins ;) (oui, je suis chiante, ça, ça ne change pas ^^).
Il ne contera plus les étonnements et autres expériences d'une française au Québec. Parce que je ne me résume pas à ça. Parce que vous trouverez ça à plein d'autres endroits. Ca ne veut pas dire que je n'en parlerai jamais. Ca signifie simplement que ça ne sera pas un des objectifs du nouveau blog.
Oui, je vais y perdre 80% de mon lectorat et bien tant pis. Pour intéresser ses lecteurs, je suis convaincue qu'il faut rester sincère dans son envie de partage. Et je n'ai plus envie de partager ma francitude en québéquie. En tous cas, pas régulièrement.
Pas de magnifique reportage photo sur le Québec parce que mon appareil photo a un coup dans l'aile, je ne suis pas non plus une bonne photographe et en plus, c'est l'hiver donc je vais me terrer au chaud pendant quelques mois. Le tourisme, on verra plus tard ;) surtout que j'ai d'autres choses sur le feu en ce moment (un nouveau job à apprendre par exemple).
Il se voudra moins "récit du quotidien" que ce qu'il l'est aujourd'hui. Partager des instants de vie oui mais pour véhiculer un message, une "philosophie"… sans aucune autre prétention que celle de l'échange d'expériences et points de vue humains via les commentaires.
Bon, est-ce que je vais me décider à vous le dire ce qu'il y aura sur ce nouveau blog ?
Oui, oui, bon, d'accord, pas la peine de s'énerver non plus parce que je fais durer le suspens ! J'y viens coudonc ! Le nouveau blog se voudra résolument plus positif (donc tu l'auras compris, je n'y parlerai pas de tout parce que de toute façon sur un blog, il y a tout ce qu'on y dit, mais il y a surtout tout ce qu'on y tait), plus ajusté à ma personnalité totalement éclectique et non-linéaire. Bref, tu n'en sais pas beaucoup plus mais peut être ai-je réussi à t'appâter un peu ;)
Alors le nouveau blog, c'est pour quand ? héhéhé, suspens ! Je ne le sais pas moi-même =D Ca peut être ce soir, demain comme dans un mois. Ca ne devrait plus trop tarder parce que ça fait déjà quelques mois que je ressasse tout ça dans ma tête. Il va peut être être temps de passer enfin à l'action.
La procrastination, demain, j'arrête ! (^-^)
Cet article se nomme "indiscrétions" car je vais te semi-dévoiler de grands changements à venir sur ce blog en 2012.
En réalité, LE grand changement, c'est que je vais arrêter ce blog-ci et en créer un nouveau. Ouais !
Non, ne te désoles pas, mon lecteur fidèle, supakAt restera toujours une super-héros. Mais je vais la jouer low profile sur mes super-pouvoirs (totalement super-imaginaires).
Un peu de modestie en 2012 me fera le plus grand bien. Bon, sauf que tu l'as compris déjà depuis longtemps, toi mon lecteur à l'intelligence hors du commun, ma mégalomanie affichée n'est qu'un moyen de pratiquer l'auto-dérision. Franchement, un super-héros en butte à des portes et des robinets récalcitrants, aux prises avec l'apprentissage de la conduite d'une auto à la québécoise, si c'est pas risible ça…
"A quoi va ressembler le futur blog ???" hurles-tu à plein poumons dans un souffle de fan complètement désemparé et abasourdi par l'accablante nouvelle. No stress, mon lecteur adoré, respires… Ca va juste ressembler à un autre blog. … (oui je sais, là, tu te demandes si je ne me moques pas de toi - je me suis permise de retranscrire ta pensée en langage poli).
Depuis le temps que tu me lis (ceux qui échouent sur cette page par hasard, rattrapez votre retard. Vous n'avez jamais que 172 articles à lire + ceux du blog précédent) - euh, qu'est-ce que je voulais dire déjà ??? … … … foutu alzheimer ! … … ah ouiiii ! - depuis le temps que tu me lis, disais-je, tu connais mon goût pour le verbiage, cet art qui consiste à parler pour ne rien dire selon les esprits chagrins, je le qualifierais plutôt de teasing pour un non-événement. Tout ça pour dire… ouais, ben pas grand chose en fait ^^
(je sais, tu me hais ^^)
Bon, la vraie question, celle qui hérisse le poil de toutes nos angoisses, c'est pourquoi. Ainsi donc mon angoissé de lecteur me demandes-tu "pourquoi changer de blog ?". Mais oui, pourquoi donc ???
Tout simplement parce que le concept de super-héros utilisé dans ce blog-ci revient à considérer peu ou prou (Mister Tartaing I love youuuuuuuuu - private joke pour les ex-aliénés de l'IUT MDL) que la vie est une lutte (struggle for life ou bats-toi la vie est (ton) combat en VF). Certes, ça l'est parfois. Ca l'a pas mal été pour moi ces dernières années à attendre de pouvoir réaliser pleinement mon rêve de venir vivre au Québec (et tout ce qui en découle).
Ouais, sauf que désormais (maintenant que je suis résidente permanente du Canada), tout est cool. No more wars. Ca ne veut pas dire que je n'ai plus de projets et que je vais m'encroûter dans le quotidien. Ca devrait même être plutôt le contraire. Ca veut juste dire qu'il est tant d'arrêter la lutte et de profiter de la vie. Ce qui va donc dans le sens du "always on the fun", maxime du présent blog. Aurais-je donc réussi cette transition-là ? Parce qu'on change de blog quand on change aussi soi-même (tout au moins d'optique - de point de vue sur la vie, pas de lunettes, patate de lecteur ! bien que j'ai aussi changé mes lunettes avant de quitter la France… Dois-je y voir une projection de ma psyché torturée par le changement ??? c'est un autre débat…).
Qu'y aura-t-il de plus sur ce nouveau blog ?
Je peux déjà te dire ce qu'il y aura de moins ;) (oui, je suis chiante, ça, ça ne change pas ^^).
Il ne contera plus les étonnements et autres expériences d'une française au Québec. Parce que je ne me résume pas à ça. Parce que vous trouverez ça à plein d'autres endroits. Ca ne veut pas dire que je n'en parlerai jamais. Ca signifie simplement que ça ne sera pas un des objectifs du nouveau blog.
Oui, je vais y perdre 80% de mon lectorat et bien tant pis. Pour intéresser ses lecteurs, je suis convaincue qu'il faut rester sincère dans son envie de partage. Et je n'ai plus envie de partager ma francitude en québéquie. En tous cas, pas régulièrement.
Pas de magnifique reportage photo sur le Québec parce que mon appareil photo a un coup dans l'aile, je ne suis pas non plus une bonne photographe et en plus, c'est l'hiver donc je vais me terrer au chaud pendant quelques mois. Le tourisme, on verra plus tard ;) surtout que j'ai d'autres choses sur le feu en ce moment (un nouveau job à apprendre par exemple).
Il se voudra moins "récit du quotidien" que ce qu'il l'est aujourd'hui. Partager des instants de vie oui mais pour véhiculer un message, une "philosophie"… sans aucune autre prétention que celle de l'échange d'expériences et points de vue humains via les commentaires.
Bon, est-ce que je vais me décider à vous le dire ce qu'il y aura sur ce nouveau blog ?
Oui, oui, bon, d'accord, pas la peine de s'énerver non plus parce que je fais durer le suspens ! J'y viens coudonc ! Le nouveau blog se voudra résolument plus positif (donc tu l'auras compris, je n'y parlerai pas de tout parce que de toute façon sur un blog, il y a tout ce qu'on y dit, mais il y a surtout tout ce qu'on y tait), plus ajusté à ma personnalité totalement éclectique et non-linéaire. Bref, tu n'en sais pas beaucoup plus mais peut être ai-je réussi à t'appâter un peu ;)
Alors le nouveau blog, c'est pour quand ? héhéhé, suspens ! Je ne le sais pas moi-même =D Ca peut être ce soir, demain comme dans un mois. Ca ne devrait plus trop tarder parce que ça fait déjà quelques mois que je ressasse tout ça dans ma tête. Il va peut être être temps de passer enfin à l'action.
La procrastination, demain, j'arrête ! (^-^)
jeudi 8 décembre 2011
Révélations !
Avoues, mon lecteur adoré, que le titre "révélations !" est quand même plus accrocheur que "niouzes en vrac". Bref, oui, tu t'es fait piégé, cet article n'a pour autre but que de donner les dernières nouvelles du supakAt Land sans pour autant se fatiguer à bien rédiger.
En vrac donc :
Travail
Demain vendredi, ça fera 2 semaines que j'ai commencé à travailler au Café Morgane.
Je trouve ça super fun même si, forcément, il y a beaucoup à apprendre en peu de temps et je déteste le fait de ne pas me sentir toujours très efficace dans ce que je fais. Ca va venir, c'est sûr mais il me tarde de me sentir plus à l'aise dans mon travail.
Je travaille dans plusieurs succursales en attendant l'ouverture de la mienne. Le côté positif, c'est que ça permet de voir plusieurs façons de faire, plusieurs approches du métier et aussi de cotoyer plein de monde (employés comme clients). Le côté plus tannant c'est que c'est parfois un peu mélangeant. Je suis toujours à chercher où sont les tasses, les frigos, etc. Et quand je sais enfin par réflexe où elles sont, je dois aller travailler dans une autre succursale… Devant un client, je trouve que ça la fout mal ce côté "je ne sais pas où j'habite".
Mon café ouvre normalement vendredi prochain. Je suis passée voir il y a quelques minutes où en sont les travaux. Les ébénistes travaillent à l'installation des comptoirs. J'ai pu me faire une petite idée de ce à quoi ça allait ressembler mais c'est encore pas mal en chantier… J'ai hâte d'y être :)
Slam
Hier avait lieu la soirée slam de décembre. J'avais fini par abandonner lâchement tous mes beaux principes pour m'inscrire comme participante. J'ai fini 2e :) :) :) juste derrière l'excellente Nadine. Oui, Girl Power que voulez-vous… ;)
Excellente soirée dont les bénéfices ont été reversés à Moisson Mauricie (banque alimentaire) :)
Santé
je suis fa-ti-guée ! Beaucoup d'infos à intégrer pour le travail, reprendre le rythme du travail justement avec une amplitude horaire assez importante. Aujourd'hui, c'est le 3e jour que je commence à 5h30 le matin (lever à 4h du matin) et que je termine à 13h. Samedi, je travaille de 14h à 22h30. Pour participer à la soirée slam d'hier, j'ai donc été obligée de prévoir une sieste avant d'y aller pour tenir le coup. Et honnêtement, ce matin (et même maintenant puisque je n'ai pas fait de sieste encore aujourd'hui), je suis claquée. Mardi soir, je me suis couchée à 18h après avoir lutté contre le sommeil pendant plus de 2h.
La semaine passée, j'ai fait une fermeture à 22h et je travaillais le lendemain à partir de 5h du matin…
J'ai 2 jours de repos par semaine mais ils ne sont pas accolés. Pas évident de faire une vraie coupure donc mais pour l'instant, j'avoue que ça m'aide surtout à tenir le rythme… Cette semaine, j'étais de repos lundi et je le serai à nouveau dimanche. Ca fait 5 jours de travail d'affilée et je peux vous garantir qu'il me tarde dimanche ! En espérant ne pas recommencer à 5h30 du matin lundi…
Mon café devrait être ouvert de 5h à minuit tous les jours (peut être un poil moins le samedi et dimanche… encore que ça reste à voir). Va falloir trouver un truc pour limiter les changements de "shift" dans la semaine. Je n'ai plus 20 ans, je ne vais pas tenir 6 mois à faire un jour l'ouverture et le lendemain la fermeture -_-
Je pense que la fatigue ne va pas aller en s'améliorant sur décembre. Car avec l'ouverture du café, il y a de fortes chances pour qu'il y ait une période de flottement (ok, disons le mot : ça va être le bordel) qui promet d'être fatigante. Mais les choses finiront par se placer tranquillement.
A part ça, pas mal de douleurs dans les jambes. Je suis allée m'acheter une crème exprès pour les jambes lourdes qui est aussi chère que ce qu'elle est efficace. Au diable l'avarice, je retiens surtout qu'elle me fait le plus grand bien ! Je dors avec un oreiller coincé sous le matelas de façon à voir mes jambes en hauteur quand je dors. Ca aussi, ça aide le retour veineux.
Je ne regrette pas l'achat de mes chaussures de ville (pas très belles… comme toutes les chaussures de ville) chères mais hyper confortables (gamme confort de Naturalizer). Je n'aurai aucun scrupule à investir dans des Geox (ou autre marque confortable) à l'avenir. Quand on est debout 7h ou 8h d'affilée, il faut des souliers qui tiennent la route… enfin, la voute plantaire.
Le reste du vrac, en tas… ;)
Chatoupitou se fait bien au fait que je travaille même si je suis assaillie dès mon retour pour avoir des câlins (et à bouffer… ne perdons pas le nord tant qu'on y est hein).
Dimanche, ça fera 2 mois que je suis arrivée ici et je n'ai pas encore réceptionné ma carte de résidente permanente. J'attends après pour envoyer mon dossier de récupération de la TPS/TVQ (comme si les impôts vous remboursaient la TVA). Si je ne la reçois pas la semaine prochaine, je vais tenter de les joindre pour voir s'il y a un problème ou pas.
J'ai envoyé mon dossier pour être inscrite au consulat (mais pas de réponse) ce qui me permettra (entre autres) de voter en 2012 aux élections présidentielles.
Pas de nouvelles de mes excès de vitesse de mes débuts au Québec. Des collègues de travail m'ont dit que ça pouvait prendre jusqu'à 3 mois environ pour les recevoir. Pas que je sois pressée de les payer mais bon, j'aimerais être fixée sur la somme (exorbitante) que j'aurai à payer…
J'ai toujours dans l'idée de reprendre le sport en janvier. Mais je vais aller me renseigner dans une salle de gym comme Energie-Cardio pour connaître leurs tarifs. Vu mes horaires de fou, j'ai besoin d'une offre de cours importante (plusieurs cours possibles à tous les jours) histoire de pouvoir espérer y aller deux fois par semaine (une fois Pilates, une fois step). A voir…
En vrac donc :
Travail
Demain vendredi, ça fera 2 semaines que j'ai commencé à travailler au Café Morgane.
Je trouve ça super fun même si, forcément, il y a beaucoup à apprendre en peu de temps et je déteste le fait de ne pas me sentir toujours très efficace dans ce que je fais. Ca va venir, c'est sûr mais il me tarde de me sentir plus à l'aise dans mon travail.
Je travaille dans plusieurs succursales en attendant l'ouverture de la mienne. Le côté positif, c'est que ça permet de voir plusieurs façons de faire, plusieurs approches du métier et aussi de cotoyer plein de monde (employés comme clients). Le côté plus tannant c'est que c'est parfois un peu mélangeant. Je suis toujours à chercher où sont les tasses, les frigos, etc. Et quand je sais enfin par réflexe où elles sont, je dois aller travailler dans une autre succursale… Devant un client, je trouve que ça la fout mal ce côté "je ne sais pas où j'habite".
Mon café ouvre normalement vendredi prochain. Je suis passée voir il y a quelques minutes où en sont les travaux. Les ébénistes travaillent à l'installation des comptoirs. J'ai pu me faire une petite idée de ce à quoi ça allait ressembler mais c'est encore pas mal en chantier… J'ai hâte d'y être :)
Slam
Hier avait lieu la soirée slam de décembre. J'avais fini par abandonner lâchement tous mes beaux principes pour m'inscrire comme participante. J'ai fini 2e :) :) :) juste derrière l'excellente Nadine. Oui, Girl Power que voulez-vous… ;)
Excellente soirée dont les bénéfices ont été reversés à Moisson Mauricie (banque alimentaire) :)
Santé
je suis fa-ti-guée ! Beaucoup d'infos à intégrer pour le travail, reprendre le rythme du travail justement avec une amplitude horaire assez importante. Aujourd'hui, c'est le 3e jour que je commence à 5h30 le matin (lever à 4h du matin) et que je termine à 13h. Samedi, je travaille de 14h à 22h30. Pour participer à la soirée slam d'hier, j'ai donc été obligée de prévoir une sieste avant d'y aller pour tenir le coup. Et honnêtement, ce matin (et même maintenant puisque je n'ai pas fait de sieste encore aujourd'hui), je suis claquée. Mardi soir, je me suis couchée à 18h après avoir lutté contre le sommeil pendant plus de 2h.
La semaine passée, j'ai fait une fermeture à 22h et je travaillais le lendemain à partir de 5h du matin…
J'ai 2 jours de repos par semaine mais ils ne sont pas accolés. Pas évident de faire une vraie coupure donc mais pour l'instant, j'avoue que ça m'aide surtout à tenir le rythme… Cette semaine, j'étais de repos lundi et je le serai à nouveau dimanche. Ca fait 5 jours de travail d'affilée et je peux vous garantir qu'il me tarde dimanche ! En espérant ne pas recommencer à 5h30 du matin lundi…
Mon café devrait être ouvert de 5h à minuit tous les jours (peut être un poil moins le samedi et dimanche… encore que ça reste à voir). Va falloir trouver un truc pour limiter les changements de "shift" dans la semaine. Je n'ai plus 20 ans, je ne vais pas tenir 6 mois à faire un jour l'ouverture et le lendemain la fermeture -_-
Je pense que la fatigue ne va pas aller en s'améliorant sur décembre. Car avec l'ouverture du café, il y a de fortes chances pour qu'il y ait une période de flottement (ok, disons le mot : ça va être le bordel) qui promet d'être fatigante. Mais les choses finiront par se placer tranquillement.
A part ça, pas mal de douleurs dans les jambes. Je suis allée m'acheter une crème exprès pour les jambes lourdes qui est aussi chère que ce qu'elle est efficace. Au diable l'avarice, je retiens surtout qu'elle me fait le plus grand bien ! Je dors avec un oreiller coincé sous le matelas de façon à voir mes jambes en hauteur quand je dors. Ca aussi, ça aide le retour veineux.
Je ne regrette pas l'achat de mes chaussures de ville (pas très belles… comme toutes les chaussures de ville) chères mais hyper confortables (gamme confort de Naturalizer). Je n'aurai aucun scrupule à investir dans des Geox (ou autre marque confortable) à l'avenir. Quand on est debout 7h ou 8h d'affilée, il faut des souliers qui tiennent la route… enfin, la voute plantaire.
Le reste du vrac, en tas… ;)
Chatoupitou se fait bien au fait que je travaille même si je suis assaillie dès mon retour pour avoir des câlins (et à bouffer… ne perdons pas le nord tant qu'on y est hein).
Dimanche, ça fera 2 mois que je suis arrivée ici et je n'ai pas encore réceptionné ma carte de résidente permanente. J'attends après pour envoyer mon dossier de récupération de la TPS/TVQ (comme si les impôts vous remboursaient la TVA). Si je ne la reçois pas la semaine prochaine, je vais tenter de les joindre pour voir s'il y a un problème ou pas.
J'ai envoyé mon dossier pour être inscrite au consulat (mais pas de réponse) ce qui me permettra (entre autres) de voter en 2012 aux élections présidentielles.
Pas de nouvelles de mes excès de vitesse de mes débuts au Québec. Des collègues de travail m'ont dit que ça pouvait prendre jusqu'à 3 mois environ pour les recevoir. Pas que je sois pressée de les payer mais bon, j'aimerais être fixée sur la somme (exorbitante) que j'aurai à payer…
J'ai toujours dans l'idée de reprendre le sport en janvier. Mais je vais aller me renseigner dans une salle de gym comme Energie-Cardio pour connaître leurs tarifs. Vu mes horaires de fou, j'ai besoin d'une offre de cours importante (plusieurs cours possibles à tous les jours) histoire de pouvoir espérer y aller deux fois par semaine (une fois Pilates, une fois step). A voir…
lundi 5 décembre 2011
Girl Pow(d)er
Pour rester dans le girly, je vais parler maquillage. Oui mon lecteur ahuri, maquillage. Je sais, ce n'est pas habituel me concernant. Oui mais voilà, depuis quelques temps, j'ai été obligée d'opérer une petite (énorme en réalité) révolution.
Talking about a revolution
En effet, depuis que je travaille au café, j'ai forcément des clients en face de moi à tous les jours (contrairement à mon job précédent où je les avais quasi exclusivement au téléphone). D'où l'obligation d'avoir une présentation impeccable.
Il y a bien sûr la tenue : tee-shirt et tablier fourni par l'employeur + pantalon et chaussures de ville noirs tous les deux. Je trouve ça génial d'avoir un uniforme. Plus besoin de s'angoisser le matin devant la penderie en se disant : "mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir mettre ? ça je l'ai déjà mis il y a deux jours, ça, ça ne va pas avec mon seul pantalon propre, ça… bôf, etc."Bref, pour moi, c'est le rêve ! :)
Il y a aussi les cheveux : toujours attachés pour des raisons évidentes d'hygiène. Ca, je n'en raffole pas mais c'est vrai que c'est nécessaire. J'ai investi dans des élastiques et barrettes supplémentaires.
Et, on y arrive enfin : le maquillage. Et là, on est vraiment pas en terrain connu pour moi. Je me maquille 3 fois l'an en général (bon, à peine un peu plus).
Plusieurs raisons à cela :
- la flemme… ben oui, tous les matins, ça prend du temps
- j'ai un teint de cadavre javellisé : tous les fonds de teint du commerce sont trop foncés me font paraître totalement ridicule…
- pourquoi maquiller des yeux minuscules dont un qui tombe alors qu'ils sont planqués derrière des lunettes ?
- en même temps (et c'est là l'intérêt de l'article), j'ai des rougeurs sur le visage d'où l'obligation de fond de teint si je maquille le reste, auquel il faut rajouter une peau réactive pour ne pas dire intolérante et allergique
La solution au problème
Les premiers jours, j'ai donc fait avec les moyens du bord : ma trousse à maquillage existante qui n'allait pas si mal pour un maquillage de soirée mais pour un maquillage de jour, bof. Jusqu'à ce que je tombe sur un article du blog de Coco Candy (qui s'en vient bientôt au Québec en PVT) où il est question de maquillage. Un commentaire plus tard, Coco m'invite à visiter le blog de fille d'Hélène où il n'est question que de maquillage.
J'ai pris le sujet très au sérieux et j'ai passé plus de 2h sur son blog au total. Quoi de révolutionnaire ? LA vidéo avec Joëlle, LA maquilleuse-conseil de chez Avène pour la gamme de maquillage Couvrance. Cette gamme de maquillage est destinée à toutes celles qui ont des problèmes de peau à camoufler comme de l'eczéma, du psoriasis, de la couperose, etc. Les produits offrent une belle opacité pour planquer le tout mais sont un peu techniques à appliquer. La vidéo explique tout. C'est long mais comme le dit Hélène sur son blog, il n'y avait vraiment rien à couper tant il y a de conseils hyper importants et judicieux.
Et vu que je suis une fille super sympa avec mes lecteurs, je vous invite à aller regarder LA vidéo sur mon blog de fille (le blog d'Hélène) pour que vous aussi, vous puissiez profiter de tout ça :)
Retour d'expérience
Je suis allée acheter quelques produits Couvrance au Jean Coutu. Après deux jours d'utilisation, je n'ai pas encore le parfait geste technique (surtout que ce n'est pas évident de faire un maquillage de jour dans une salle de bains sans fenêtre - va falloir que j'investisse dans un miroir grossissant à poser sur une table pour me maquiller ailleurs) mais déjà, j'ai enfin trouvé un fond de teint "porcelaine" (c'est le nom de la teinte) qui ne me donne pas l'air de revenir d'Hawaï !
Le stick correcteur vert est très bien aussi. J'aurai juste aimé trouver le stick mi-vert mi-beige mais parait-il qu'il ne se vend plus au Québec (dixit les vendeuses de Jean Coutu).
Le plus drôle dans l'affaire, c'est que la dernière entreprise dans laquelle je travaillais en France était une filiale à 100% de Pierre Fabre qui n'est autre que le fabricant d'Avène et donc des produits de la gamme Couvrance. J'avais beau avoir lu les documents de la gamme avec schémas et tout et tout mais rien ne remplace la vidéo de Joëlle fait par Hélène.
Joëlle, quand tu seras tannée de l'Hérault, si tu veux venir faire un saut au Québec, contactes-moi hein ;)
Un grand merci à Coco Candy, Hélène et à Joëlle :)
Je ne fais pas plus long. Je suis de repos aujourd'hui mais paradoxalement, j'ai plein de trucs à faire…
Talking about a revolution
En effet, depuis que je travaille au café, j'ai forcément des clients en face de moi à tous les jours (contrairement à mon job précédent où je les avais quasi exclusivement au téléphone). D'où l'obligation d'avoir une présentation impeccable.
Il y a bien sûr la tenue : tee-shirt et tablier fourni par l'employeur + pantalon et chaussures de ville noirs tous les deux. Je trouve ça génial d'avoir un uniforme. Plus besoin de s'angoisser le matin devant la penderie en se disant : "mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir mettre ? ça je l'ai déjà mis il y a deux jours, ça, ça ne va pas avec mon seul pantalon propre, ça… bôf, etc."Bref, pour moi, c'est le rêve ! :)
j'adore mais faut le beau visage qui va avec |
Il y a aussi les cheveux : toujours attachés pour des raisons évidentes d'hygiène. Ca, je n'en raffole pas mais c'est vrai que c'est nécessaire. J'ai investi dans des élastiques et barrettes supplémentaires.
Et, on y arrive enfin : le maquillage. Et là, on est vraiment pas en terrain connu pour moi. Je me maquille 3 fois l'an en général (bon, à peine un peu plus).
Plusieurs raisons à cela :
- la flemme… ben oui, tous les matins, ça prend du temps
- j'ai un teint de cadavre javellisé : tous les fonds de teint du commerce sont trop foncés me font paraître totalement ridicule…
- pourquoi maquiller des yeux minuscules dont un qui tombe alors qu'ils sont planqués derrière des lunettes ?
- en même temps (et c'est là l'intérêt de l'article), j'ai des rougeurs sur le visage d'où l'obligation de fond de teint si je maquille le reste, auquel il faut rajouter une peau réactive pour ne pas dire intolérante et allergique
La solution au problème
Les premiers jours, j'ai donc fait avec les moyens du bord : ma trousse à maquillage existante qui n'allait pas si mal pour un maquillage de soirée mais pour un maquillage de jour, bof. Jusqu'à ce que je tombe sur un article du blog de Coco Candy (qui s'en vient bientôt au Québec en PVT) où il est question de maquillage. Un commentaire plus tard, Coco m'invite à visiter le blog de fille d'Hélène où il n'est question que de maquillage.
J'ai pris le sujet très au sérieux et j'ai passé plus de 2h sur son blog au total. Quoi de révolutionnaire ? LA vidéo avec Joëlle, LA maquilleuse-conseil de chez Avène pour la gamme de maquillage Couvrance. Cette gamme de maquillage est destinée à toutes celles qui ont des problèmes de peau à camoufler comme de l'eczéma, du psoriasis, de la couperose, etc. Les produits offrent une belle opacité pour planquer le tout mais sont un peu techniques à appliquer. La vidéo explique tout. C'est long mais comme le dit Hélène sur son blog, il n'y avait vraiment rien à couper tant il y a de conseils hyper importants et judicieux.
Et vu que je suis une fille super sympa avec mes lecteurs, je vous invite à aller regarder LA vidéo sur mon blog de fille (le blog d'Hélène) pour que vous aussi, vous puissiez profiter de tout ça :)
Retour d'expérience
Je suis allée acheter quelques produits Couvrance au Jean Coutu. Après deux jours d'utilisation, je n'ai pas encore le parfait geste technique (surtout que ce n'est pas évident de faire un maquillage de jour dans une salle de bains sans fenêtre - va falloir que j'investisse dans un miroir grossissant à poser sur une table pour me maquiller ailleurs) mais déjà, j'ai enfin trouvé un fond de teint "porcelaine" (c'est le nom de la teinte) qui ne me donne pas l'air de revenir d'Hawaï !
Le stick correcteur vert est très bien aussi. J'aurai juste aimé trouver le stick mi-vert mi-beige mais parait-il qu'il ne se vend plus au Québec (dixit les vendeuses de Jean Coutu).
Le plus drôle dans l'affaire, c'est que la dernière entreprise dans laquelle je travaillais en France était une filiale à 100% de Pierre Fabre qui n'est autre que le fabricant d'Avène et donc des produits de la gamme Couvrance. J'avais beau avoir lu les documents de la gamme avec schémas et tout et tout mais rien ne remplace la vidéo de Joëlle fait par Hélène.
Joëlle, quand tu seras tannée de l'Hérault, si tu veux venir faire un saut au Québec, contactes-moi hein ;)
Un grand merci à Coco Candy, Hélène et à Joëlle :)
Je ne fais pas plus long. Je suis de repos aujourd'hui mais paradoxalement, j'ai plein de trucs à faire…
Comité Girl Power #1
Non, je ne me lance pas en politique, encore moins dans le sexisme.
Le Comité Girl Power, c'est le nom d'une soirée de filles organisé samedi dernier dans ma modeste tanière de super-héros.
Le deal : chacune a amené un plat et moi j'ai tenté de faire semblant que oui, j'ai un appart prévu pour recevoir 5 personnes ^^
On a mangé des toastitos, chips de bananes et crudités dans un savoureux guacamole maison (version plus ou moins épicé) ; une tarte aux crevettes et noix de pétoncles, un cake à la tomate, au jambon et au gruyère, une salade de verdure avec tomates et fêta, de savoureux desserts de la pâtisserie Nys ainsi que de beaux breuvages espressos déca + chocolat + lait et mousse de lait. Bref, la grande classe quoi ! :)
Une bien belle soirée… à réitérer ! :)
Merci les filles d'être venues ! :)
Le Comité Girl Power, c'est le nom d'une soirée de filles organisé samedi dernier dans ma modeste tanière de super-héros.
de g. à dr. : Mélanie, Carolina, moi (supakAt), Anne et Sylvie :) |
Le deal : chacune a amené un plat et moi j'ai tenté de faire semblant que oui, j'ai un appart prévu pour recevoir 5 personnes ^^
On a mangé des toastitos, chips de bananes et crudités dans un savoureux guacamole maison (version plus ou moins épicé) ; une tarte aux crevettes et noix de pétoncles, un cake à la tomate, au jambon et au gruyère, une salade de verdure avec tomates et fêta, de savoureux desserts de la pâtisserie Nys ainsi que de beaux breuvages espressos déca + chocolat + lait et mousse de lait. Bref, la grande classe quoi ! :)
Une bien belle soirée… à réitérer ! :)
Merci les filles d'être venues ! :)
samedi 3 décembre 2011
Pour en finir avec la neige
L'hiver est là mon cher lecteur, il y a des signes qui ne trompent pas :
- j'ai la peau des mains qui ressemblent à des écailles de poisson à cause du froid, du frotti-frotta des gants, des lavages plus que répétés (entre autres au travail)
- il fait nuit à 16h
- et… il y a de la neige
Ceux qui me connaissent dans la vraie vie savent que je trouve magnifiques les paysages enneigés, le bruit des pas dans la neige, l'ambiance feutrée et lumineuse qu'elle procure. Mais ils savent aussi que j'ai une sainte horreur de déneiger l'auto et de conduire sur des routes où tu ne sais pas trop bien si tu es dans la bonne file tellement la neige masque tout et où tu te demandes si tu vas pouvoir t'arrêter sans partir dans un ballet holiday-on-icesque.
Sauf que…
Je vis désormais au Québec. Il y a pleinnnnnn de neige ici tous les hivers. Donc ça n'a plus aucun maudit bon sens que je n'aime pas la neige. C'est un coup à ronchonner 4 mois par an ça !
Par conséquent, j'ai décidé qu'à compter d'aujourd'hui j'aimerais la neige ou, au pire des cas, que ça ne me ferait ni chaud ni froid (sans mauvais jeu de mots). Franchement, qu'est-ce que c'est que 3m de neige, 120 matins à déblayer son auto, des milliers de coups de pelle et de grattoir quand on est un super-héros hein ? De la ri-go-la-de !!!
Alors à quasi 8 ans de la date anniversaire de mon arrêt du tabac, oui, c'est décidé, moi Kathy supakAt, à compter de ce jour samedi 3 décembre 2011, j'aime la neige !
Si jamais je fais quelques rechutes, soyez sympa, soutenez-moi au lieu de m'envoyer des photos de cataclysmes neigeux…
- j'ai la peau des mains qui ressemblent à des écailles de poisson à cause du froid, du frotti-frotta des gants, des lavages plus que répétés (entre autres au travail)
- il fait nuit à 16h
- et… il y a de la neige
Ceux qui me connaissent dans la vraie vie savent que je trouve magnifiques les paysages enneigés, le bruit des pas dans la neige, l'ambiance feutrée et lumineuse qu'elle procure. Mais ils savent aussi que j'ai une sainte horreur de déneiger l'auto et de conduire sur des routes où tu ne sais pas trop bien si tu es dans la bonne file tellement la neige masque tout et où tu te demandes si tu vas pouvoir t'arrêter sans partir dans un ballet holiday-on-icesque.
source : wallfizz.com |
Sauf que…
Je vis désormais au Québec. Il y a pleinnnnnn de neige ici tous les hivers. Donc ça n'a plus aucun maudit bon sens que je n'aime pas la neige. C'est un coup à ronchonner 4 mois par an ça !
Par conséquent, j'ai décidé qu'à compter d'aujourd'hui j'aimerais la neige ou, au pire des cas, que ça ne me ferait ni chaud ni froid (sans mauvais jeu de mots). Franchement, qu'est-ce que c'est que 3m de neige, 120 matins à déblayer son auto, des milliers de coups de pelle et de grattoir quand on est un super-héros hein ? De la ri-go-la-de !!!
Alors à quasi 8 ans de la date anniversaire de mon arrêt du tabac, oui, c'est décidé, moi Kathy supakAt, à compter de ce jour samedi 3 décembre 2011, j'aime la neige !
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