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lundi 28 février 2011

SupaPapa

Dans la guilde des supers-héros, laissez-moi vous présenter SupaPapa qui n'est autre que mon père ;) Ben oui, les supers-héros donnent généralement naissance à d'autres supers-héros…

SupaPapa

En quoi SupaPapa est-il un super héros ? Quels sont ses supers-pouvoirs ? Et bien c'est l'accumulation de toutes ses connaissances et de tous ses savoir-faire qui fait de lui un super héros. Je vais fatalement en oublier mais sachez qu'à ses heures perdues SupaPapa est : 
expert en bâtiment, architecte, maître d'œuvre en bâtiment, terrassier, maçon, charpentier, couvreur, plaquiste, électricien, plombier, acheteur, transporteur, docker, paysagiste, jardinier…

Bon, c'est un super-héros, pas un ange (moi non plus d'ailleurs) il peut donc être pas mal difficile à vivre parfois. Néanmoins, je dois lui reconnaitre encore d'autres qualités : son courage, sa générosité, le respect des engagements pris. Je ne pense en effet pas connaître grand monde qui âgé de 68 ans se fasse suer à terminer les travaux d'agrandissement de la maison de sa fille (malgré le fait que ça lui cause des douleurs de partout et une fatigue certaine) sachant que celle-ci va la vendre à peine achevée puisqu'elle part vivre au bout du monde (l'ingrate). Ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit : il ne fait pas ceci de gaieté de cœur mais dans l'intérêt financier du dernier quart de sa progéniture. 

Et même si la cohabitation les jours de chantier n'est pas toujours idyllique, sa 3e fille et son dernier enfant (moi, donc) est quand même méga reconnaissante de tout ce qu'il fait pour elle. Sans lui, ma maison se vendrait à perte (et au bout de combien de temps ???) et je partirai donc au Québec non seulement sans rien dans les poches mais avec en plus des dettes à rembourser en France. 

Si partir vivre presque à l'autre bout du monde est mon rêve, je ne peux que le remercier de participer à la réalisation de ce rêve (avec lequel il n'est pas forcément super d'accord en plus…). 

dimanche 27 février 2011

Le bonheur, c'est simple comme…

Le bonheur, c'est simple comme un petit déjeuner dominical fort matinal dans une version maxi best of XL top de luxe.



Ceci comprend :
- un bol de chocolat chaud préparé avec du Tonimalt :p :p :p
- des crêpes faites maison (sur plaque de cuisson au gaz s'il vous plaît !)
- du sirop d'érable
- du beurre salé
- de la confiture (finalement, pas utilisée)

La crêpe au sirop d'érable et beurre salé, c'est vraiment le meilleur des deux mondes ! Un pur délice !

Déjà hier soir, je songeais à me faire des crêpes mais j'ai eu un peu la flemme.
Ce matin, au réveil, l'idée ne m'avait toujours pas quitté… Et ça a été le coup de grâce quand j'ai vu qu'une certaine diablesse culinaire tentatrice a publié sur son facebook un lien vers des caramels qui ont l'air tout simplement d'un crémeux indécent… Là, ç'en était trop : j'avais droit moi aussi au bonheur gustatif ! D'où ce petit déjeuner pantagruélique gourmet.

Merci à Pierre pour le recette que j'ai adapté à ma sauce :)

Et le top du bonheur, la félicité suprême, n'est pas encore atteinte ! Pour une fois que je suis debout ultra tôt un dimanche je vais en profiter pour… retourner me mettre au chaud (et au mœlleux) sous la couette ! :p :p :p

samedi 26 février 2011

hihihihi

Dans le rayon "article qui sert à rien"…

Alors que je déambulais dans les rayons du magasin du diable (comprendre Auchan Castres) hier, je suis tombée nez à nez avec ça :


Je croyais qu'ils n'en fabriquait plus !!!

J'en raffolais quand j'étais petite ! J'aime toujours autant je crois bien ;)

Bref, voilà, la vie est pleine de surprise CQFD ;)

une funambule sur le départ

Ce matin, je suis allée emmener Amélie à l'aéroport de Toulouse pour son énième voyage vers les Etats-Unis (veinarde !!!). En voyant tous ces gens partir, j'ai juste pensé que la prochaine fois que j'irai dans un aéroport, ça sera peut être pour mon "grand" départ vers le Québec et j'ai ressenti un mélange de joie, d'excitation et de peur mêlées. 

Je suis toujours en train de râler après les interminables délais de procédure mais au final, l'échéance se rapproche à grand pas et ça fait comme tout bizarre. Pourtant, on ne pourra pas dire que je n'ai pas eu le temps de m'y préparer… ;)

La visite médicale aura lieu jeudi, le 3 mars soit le jour du 8e anniversaire de l'obtention de mon permis de conduire (facile à retenir comme date le 03/03/03). Espérons que le 3 mars huit ans plus tard me soit aussi favorable :) Y'a pas de raison mais chaque étape de la procédure est comme un passage en funambule au-dessus du vide alors on peut difficilement s'empêcher d'avoir une pointe d'appréhension…

vendredi 25 février 2011

Comment devenir un(e) vrai(e) québécois(e) en 10 points

1) Avoir le réflexe sourire
Il doit bien exister des québécois grincheux qui font la tronche à longueur de temps mais autant ne pas prendre exemple sur eux…

2) Avoir un état d'esprit positif
Quand quelque chose ne fonctionne pas, c'est qu'il faut s'y prendre autrement. Pas la peine de chialer pendant 3/4 d'heure sur votre sort, cherchez (et trouvez) directement la solution au problème.

3) Dans vos échanges avec les autres, soyez polis et concis (oubliez l'éloquence - snif !). Ne parlez pas de vos problèmes sauf à y être clairement invité(e) (cf le point n°2). Quand on vous demande "ça va bien ?" c'est comme si on vous disait "il fait beau aujourd'hui", ce n'est pas pour savoir si vous allez bien ou non. D'ailleurs le fait que la réponse soit induite dans la question n'est certainement pas un hasard…

4) Cherchez le consensus, pas la joute oratoire : exprimer vos besoins, entendez ceux des autres et parvenez au compromis en quelques secondes, pas en 3 semaines. Ne cherchez pas à avoir le dernier mot, à briller par vos arguments, les autres n'ont pas plus tort que vous-même (ou vous n'avez pas davantage raison qu'eux si vous préférez).






5) Les paroles vous engagent autant que les écrits. Ne dites pas oui si vous pensez non car votre interlocuteur ne comprendra pas et vous prendra pour quelqu'un de peu fiable ou de bizarre (je pense notamment à la manie que nous avons, nous autres français de dire un "oui" évasif pour faire comprendre de façon poli que ce "oui" évasif est en réalité un "assez sûrement non"). Il évitera de perdre son temps avec vous à l'avenir. Au besoin, réfléchissez d'avance à des façons élégantes de dire non quand il faut dire non (et vu que "non" veut dire "non", votre interlocuteur n'insistera pas pour vous faire changer d'avis). Et si vous dites "oui", tenez vos engagements. 

6) Au volant (et ailleurs dans la vie) soyez courtois. Pas spécialement galant car les femmes ne s'attendent à aucune forme de privilège par rapport à leurs homologues masculins. L'égalité homme-femme, c'est pas des blagues là-bas.

7) Ne faites pas votre maudit français tannant en faisant une quelconque réflexion sur leur accent. Vous n'en avez pas un, vous, peut être ? Tout le monde a un accent. Si vous demandez à quelqu'un de répéter parce que vous avez "du mal à comprendre son accent", n'oubliez pas de lui demander en retour si lui n'est pas gêné par le vôtre…

8) Le pourboire est obligatoire. Si vous hésitez à laisser un pourboire, laissez-en un au cas où et demandez ensuite à quelqu'un de votre entourage si lui en laisse dans ce cas-là ou non.

9) 

10)

Sachant que ce blog est lu notamment par des apprentis-québécois, vous pouvez me suggérer en commentaire des points manquants et je ré-éditerai ce post pour les ajouter. 

jeudi 24 février 2011

Mike Holmes et compagnie :)

Si je vous dis qu'aujourd'hui, j'ai joué à Mike Holmes, ça risque de ne pas parler à beaucoup d'entre vous. Du coup, vous n'y échapperez pas, voici un article sur mes émissions déco préférées au Canada. 

Bye-Bye Maison (sur Canal Vie)
Animé par Brigitte Poitras et France Arcand, aidé d'Alain Fournier (québécois francophones). C'est mon émission de déco préférée :D L'émission consiste à réaliser un home-staging (d'une maison à vendre donc). Brigitte et France sont les pionnières du home-staging au Québec. Elles ont été se former aux Etats-Unis (le home-staging a été crée par Barbara Schwartz, une américaine qui était agent immobilier). 
Au-delà du home-staging, j'adore le fait de montrer des transformations déco radicales faites avec un budget minimal. 
Rajoutons à ça que Brigitte et France n'ont pas pris la grosse tête, sont accessibles et super généreuses. 

Ma maison signée Manon Leblanc (sur Canal Vie)
Manon Leblanc (québécoise francophone) réalise au cours de cette émission la transformation de plusieurs pièces d'une maison pour une famille qui a peu de moyens (mais pas mal de besoin en réno-déco). Le budget est acquitté par la chaine. Manon sait à la fois capter les goûts des propriétaires, utiliser les nouveautés déco tout en créant une atmosphère qui saura traverser les années. Une très grande professionnelle, elle aussi très simple et généreuse. 


Chéri, choisis ! (sur Canal Vie)
Animé par Julie Deslauriers (québécoise francophone). L'idée de base de l'émission est sympa : offrir les services d'un designer à Madame et ceux d'un autre designer à Monsieur, pour proposer deux versions de relooking d'une pièce. Jusque là, j'adore. Mais à la fin, ils doivent choisir la déco de l'un ou de l'autre sans chercher le compromis entre les deux. Et là je trouve ça dommage parce qu'il y a des bonnes idées des deux bords à chaque fois. Et parce qu'un couple, c'est pas un gagnant et un perdant (ou alors j'ai rien compris au couple…). 

Décore ta vie (sur Canal Vie)
Animé par Saskia Thuot (québécoise francophone). Une personne adresse une lettre à l'émission afin que l'équipe vienne faire le relooking surprise d'une pièce pour une personne de son entourage. Ce ne sont pas toujours les mêmes décoratrices qui travaillent d'une émission à l'autre. Moi j'adore quand c'est Ginette : elle est pleine de bonnes idées et elle a l'air toute gentille. Pas que les autres soient nulles et méchantes non plus hein lol !!!

Des idées de grandeur (sur Canal Vie)
Animé par Isabelle Raciccot (québécoise francophone).  Une personne contacte l'émission pour relooker une pièce de sa maison. Cette personne dispose d'un certain budget et l'émission fournit le designer (l'invité choisit entre trois designers - chacun fait son petit argumentaire au début de l'émission. Je trouve ça un peu nul d'ailleurs…) et paie la main d'œuvre. Le budget est donc exclusivement consacré au matériaux. On voit généralement de belles transformations vraiment personnalisées (l'invité voit le designer à plusieurs reprises). 

Des maisons d'occasions (sur Canal Vie - tourné aux Etats-Unis, en anglais, sous-titré en français)
Chaque émission est l'histoire d'un flipping : une maison achetée à très bas prix en très mauvais état par tout une équipe d'associés (celui qui repère la bonne affaire, celui qui dit "on doit changer ça, ça, ça et ça", celui qui gère le chantier avec la recherche des ouvriers, celle qui met deux babioles décos et qui fait l'agent immobilier) pour être revendue un max une fois retapée dans des délais ultra serrés (le temps, c'est de l'argent). Si l'idée est séduisante (partir d'un taudis et le rénover pour faire un endroit sympa), les protagonistes sont assez insupportables : des gens qui ne vivent que pour l'argent, qui sont toujours de mauvais poils (ben oui, dans une vieille bicoque non entretenue, fatalement les mauvais surprises sont légion quand on rénove - on croirait qu'ils ne l'ont toujours pas compris…), hyper speedés…

Maison en otage (sur Canal Vie - voix doublées en français)
Animé par Colin et Justin, deux designers écossais gays. Ils prennent en otage la maison (ils mettent le proprio dehors le temps des travaux) de propriétaires ayant particulièrement mauvais goût ou qui sont peu soigneux et refont tout. La déco est sympa bien que too much mais à regarder davantage pour le show de Colin et Justin, exubérants et très drôles. 

Income property (sur HGTV)
Animé par Scott Mc Gillivray (canadien anglophone) qui vient en aide à des primo-accédants à la propriété. Ceux-ci pour arriver à payer leur crédit immobilier doivent transformer et louer le sous-sol de leur maison (on appelle ça un bachelor). Scott les aide à obtenir le meilleur potentiel de leur sous-sol. Assez intéressant même si on se rend compte à quel point certains primo-accédants n'ont aucun bon sens (et le système de prêt à la nord-américaine non plus) : le montant du crédit à rembourser représente plus de 50% de leurs revenus !!! 


La Touche de Sarah ou la Maison de Sarah (sur Canal Vie)
Sarah Richardson est une designer canadienne anglophone qui réalisent de superbes déco en mixant ancien et moderne, le tout dans des teintes généralement neutres et reposantes. J'aime beaucoup. Sauf qu'entre les émissions qu'elle animait au début et maintenant, la miss a (selon moi) pris la grosse tête. Elle travaille (pour la Maison de Sarah) flanqué de Tommy. Et l'un comme l'autre sont assez insupportables (dans un tout autre genre, mais presque aussi insupportable que Valérie Damidot). On sent aussi que le budget alloué aux déco/réno est pas mal plus élevé que celui que pourrait se permettre Monsieur Tout Le Monde. Inspirant mais ça s'arrête là…

Holmes on homes (sur HGTV)
Voilà le fameux Mike Holmes ! ;) Mike est maître d'œuvres en bâtiment (contractor en anglais) et vient en aide gratuitement dans son émission à des gens qui ont confié des travaux (voir la construction) de leur maison à un maître d'œuvre qui a massacré le travail. Donc la phrase fétiche de Mike : "c'est mal fait, on arrache tout" et là on voit son équipe qui détruit tout ce qui est à détruire. Ses enfants travaillent avec lui dans l'émission. Malgré le côté un peu "gros dur un peu épais" de son personnage dans l'émission, Mike semble être un gentil garçon dans la vie, vraiment soucieux d'aider les gens. Il a créé une fondation par le biais de laquelle il offre des bourses d'études à des jeunes se destinant à devenir maître d'œuvres en bâtiment. 
A noter que Mike porte toujours la même salopette que l'on peut acheter (pas la sienne hein ! mais le même modèle). Et devinez quoi ? Un jour, je l'aurai !!! ;) 

Extreme Makeover (Les anges de la rénovation, pour la version française - tourné au Etats-Unis). 
Animé par Ty Pennington qui est lui-même accompagné par toute une équipe de designers, menuisiers, etc. Le but de l'émission est de permettre à une famille de repartir sur une bonne base dans la vie (avec donc une grande et belle maison) alors que la malchance (maladie, décès…) a touché un des membres de la famille mettant ainsi en péril les finances de celle-ci et donc leur maison. 
L'équipe de l'émission mobilise une entreprise en bâtiment et aussi un nombre incroyable de bénévoles pour détruire et reconstruire en une seule semaine une maison de fou (si, si, vous verriez !!!). 
La maison de rêve, la ou les séquences d'émotion, bref, tout ce qu'il faut pour plaire au public. 
D'après mes infos, TF1 a lancé une émission un peu sur le même principe (jamais vue puisque je n'ai pas la télé). 

J'en oublie peut être une ou deux… Oh oui, tiens : le relookage de meubles avec From Junky to Funky, Junk Brothers aussi… Bref…

Sinon, voilà ma cuisine avant et après avoir joué à Mike Holmes cette après-midi ;)






J'ai mentionné beaucoup d'émissions de la chaine TV Canal Vie. Comme pour la lessive d'y hier, je ne suis pas sponsorisée pour écrire cet article. Mais si Canal Vie vient à me lire, remerciez-moi en remettant les épisodes complets de Bye-Bye Maison sur votre site internet !!!! Merci :)

Sinon j'aime beaucoup les chaines HGTV et DIY Network. 

L'élégance du hérisson

Après avoir parlé chiffon hier, je relève un peu le niveau ;)


J'aimerais partager avec vous ma lecture du moment : L'élégance du hérisson de Muriel Barbery. 

Voici la photo de la une de couv et le texte qui figure en 4 de couv.



« Je m’appelle Renée, j’ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bougeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j’ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l’idée que l’on se fait des concierges qu’il ne viendrait à l’idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.

Je m’appelle Paloma, j’ai douze ans, j’habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c’est le bocal à poissons, la vacuité et l’ineptie de l’existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C’est pour ça que j’ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai. »



C'est Caroline, la tante de Cariboo Riboo*, qui a parlé de ce roman sur facebook. Complété par un commentaire de Laurence (dite aussi Cariba Riboo - cf mon ancien blog). Elles m'ont vraiment mis l'eau à la bouche ! Et lors de sa venue, Laurence m'a offert ce livre conjointement à Caro. Et je les en remercie de tout cœur ! :)

Je ne suis pas une grande lectrice de romans, comme je ne suis pas une grande amatrice de films non plus. Je suis un peu (énormément) tannante : je trouve qu'in fine, c'est toujours peu ou prou les mêmes histoires que l'on retrouve d'un roman ou d'un film à l'autre. Bon, évidemment, je généralise quand je dis ça…

Pour moi la lecture, c'est davantage pour apprendre de nouvelles connaissances, des méthodes pour arriver à faire ceci ou cela, etc. Bref, faut que ça soit pratique, instructif. Le divertissement, ce n'est pas le but recherché, en tous cas, ce n'est pas dans le top des priorités. 

Les deux précédents paragraphes n'avaient pour autre but que de vous faire comprendre que ce livre me plait et me touche au-delà de la simple histoire : le côté drôle avec la concierge, le côté émouvant avec la jeune fille qui veut se suicider car trop lucide sur le monde qui l'entoure. Il contient un certain nombre de phrases, de pensées qui font mouche par rapport à mes considérations sur les relations aux autres, l'amour, l'art… 

Je n'ai pas encore achevé la lecture de cet ouvrage mais pourtant je vous le recommande déjà. Si vous aimez les romans, assurément que celui-ci va vous plaire. Et j'espère que, comme moi, vous y trouverez ce supplément d'âme qui inscrira ce livre dans les pépites de votre bibliothèque personnelle. 

Bonne journée à tous !

* mon chum

mercredi 23 février 2011

Bobonne is speaking

Tel un couteau suisse vivant, le super-héros possède de nombreuses qualités (aaaah, la modestie !), compétences et connaissances. Ainsi, sous le masque de supakAt se cache aussi Bobonne. 

Car oui, aujourd'hui encore j'ai rejoué à Cendrillon, version nettoyage intensif. Au menu du jour, le meuble de ma hotte aspirante : l'apothéose de la graisse et de la poussière accumulées, respectivement sur le dessous et le dessus du meuble.

Non, ne me plaignez pas car comme tout super-héros qui se respecte, j'ai une arme super-efficace, j'ai nommé : la lessive Saint-Marc aux cristaux de soude. Non, pas Oxydrine ni à la résine de pin. Non, que nenni.







Jugez plutôt de l'efficacité redoutable de mon arme ;)

Le dessus du meuble de la hotte aspirante avant

pendant

après
(la bande de placage de champ - le truc jaune à droite - doit être changée)


Cette version de la lessive Saint-Marc est assez peu connue (et à ma connaissance, introuvable au Canada). Je vous la recommande pour tous les gros nettoyages ultra graisseux et/ou les verres (le résultat sera é-tin-cel-lant !).


Plusieurs précautions s'imposent cependant :
- ne pas utiliser sur des produits fragiles, tel du verre peint (ça ôterait la peinture)
- porter des gants pour ne pas avoir le peau décapée
- ceci réduira la durée de vie de votre éponge

Autre possibilité pour dégraisser efficacement : la lessive liquide pour le linge. Mais là aussi attention de bien porter des gants. 

Je suppose que vous connaissez tous l'efficacité du bicarbonate de soude (ou percarbonate pour une version plus concentrée) et du vinaigre blanc. Au Québec, j'ai vu aussi que certains utilisaient du Borax (pas encore testé pour ma part).

N'importe lequel de ces produits ne vous empêchera pas d'utiliser l'arme la plus redoutable d'entre toutes : l'huile de coude. Mais ils font quand même des petits miracles…

Bon, c'est pas tout ça mais Cendrillon doit vous laisser parce qu'elle n'a pas la permission de minuit, je vous le rappelle…

Note : Je ne suis pas rémunérée pour l'écriture de cet article mais Saint-Marc, si tu passes sur ma page, n'hésites pas à me demander mon adresse postale pour m'envoyer un chèque… Il sera le bienvenu ! ;)

mardi 22 février 2011

Le québec parle aux français



De la 1re partie de cette vidéo, je retiens principalement les propos du prof d'HEC. Au lieu d'aller chercher sur le marché du travail du "caractère pratique" ou "être original" ou devenir entrepreneur, les immigrants ont tendance à retourner à l'université, à refaire un programme (qu'ils ont déjà fait dans leur pays). "Tu pourrais trouver un emploi demain matin (en tombant temporairement un ou deux grades en-dessous) si tu misais sur tes compétences plutôt que sur ton bout de papier". C'est sûr que ça, c'est tout un choc culturel pour un français ;) Vous en pensez quoi ?

créativité versus prêt-à-dépenser

Vous trouverez ci-dessous une partie d'un article de l'excellent site internet consacré à l'habitat (au sens large) Maison à Part.



1001 Maisons by Stéphanie Coutas ©

Fastes et éclats pour un appartement parisien 

Murs recouverts de feuilles d'or et de nacre, mobilier en galuchat, moquette en soie, robinetteries en verre soufflé... Aussi incroyable que cela puisse paraître, tous ces précieux éléments se trouvent réunis dans un seul et même appartement. Un véritable écrin de luxe savamment pensé par l'architecte d'intérieur Stéphanie Coutas. Visite.


"Mon but était que l'émerveillement soit au rendez-vous derrière chaque porte", annonce Stéphanie Coutas lorsque l'on commence à l'interroger sur sa dernière réalisation : la rénovation d'un appartement haussmannien de 380 m2 situé en plein cœur de Paris. Un objectif rempli puisque chaque pièce regorge de trésors qui mettent les sens en éveil : une console en galuchat dans la galerie de l'entrée, un mur entier traité à la feuille d'or dans les toilettes des invités, des lampes en verre soufflé dans les chambres... Bref, un véritable écrin de luxe et de raffinement !

Priorité à la lumière

Pour parvenir à un tel résultat, l'architecte d'intérieur a entièrement repensé l'endroit : non seulement la structure du logement mais également la fonction des pièces, leur agencement et leur aménagement. "Pour rendre les lieux plus agréables à vivre, le plan initial a été simplifié,explique-t-elle. Désormais, poursuit-elle, les pièces à vivre sont toutes regroupées d'un côté et les parties nuit de l'autre, ce qui apporte de la convivialité tout en garantissant une certaine intimité aux occupants".

Dans la même perspective, Stéphanie Coutas dit avoir beaucoup misé sur la lumière n'hésitant pas à en introduire partout, aussi bien derrière des miroirs que dans les meubles ou en dessous des lits. "Selon le type d'éclairage choisi et surtout, l'endroit où on l'installe, on peut influer sur l'ambiance générale de la pièce", assure-t-elle. Pour preuve d'ailleurs, l'une des salles de bains change complètement d'apparence selon qu'elle soit éclairée ou pas.

Lire la suite de l'article, et surtout voir les photos






Pourquoi vous faire partager ceci ? Parce que même si je ne nie pas le travail de qualité réalisé par l'architecte, je n'approuve pas pour autant le principe. On s'entend : l'appartement dont il est question ici appartient à quelqu'un qui a les moyens suffisants pour s'offrir ce genre de luxe. Mais pour autant, n'est-ce pas too much ?


Personnellement, j'ai besoin de vivre dans un bel environnement, quelque chose qui va me mettre de bonne humeur d'un seul coup d'œil, qui va m'inspirer. Mais beau n'est pas forcément synonyme de luxe. En tous cas pour moi. Je ne suis pas stupide non plus : je préfère largement une table réalisée en ébène qu'en sapin déclassé de chez Ikéa… Mais pour faire une comparaison, si j'aime un certain nombre de tableaux de Van Gogh, je ne m'offrirai pas un original même si j'en avais les moyens. Je ferai assez sûrement faire une reproduction aussi fidèle que possible par contre. 


A-t-on réellement besoin d'avoir des toilettes aux murs dorés à la feuille d'or ? Est-ce que ça améliore le transit ? Est-ce que ça rend plus heureux ? Est-ce que c'est un signe de réussite sociale (puisque, pour certains d'entre nous, une maison doit être en tous points le reflet de notre réussite sociale) ? Personnellement, (ce n'est que mon avis) je pense surtout que c'est un gaspillage. Aussi bien financier qu'artistique. Et là, j'aborde un autre point. 


Beaucoup de gens confondent la valeur et le coût d'une chose. Si le coût s'évalue dans une unité monétaire quelconque en fonction du principe de base de l'économie (la loi de l'offre et de la demande, ce qui est rare est cher…), la valeur, elle, est à dissocier du coût. Je parle ici de valeur affective, artistique, intellectuelle… 


Pour reprendre l'exemple de Van Gogh, le tableau représentant la terrasse du café d'Arles le soir a pour moi une valeur affective et artistique immense. Là, son coût aussi est immense. Prenez un tableau de Goya (que je n'aime pas du tout), sa valeur pour moi sera nulle mais son coût élevé. Les objets en céramique que créé ma tante ont une valeur très élevée pour moi mais un coût faible. 


Avoir des meubles et des objets chez soi a un coût. Ceux que l'on aime le plus ont une valeur élevé. Mais ce que l'on a créé soi-même ont indéniablement une valeur plus grande (ajoutée, si on veut). On s'entend que nos modes de vie actuels font que l'on pas franchement le temps de tout faire soi-même. Assez souvent, on peut même dire qu'on n'en a pas les compétences (coudre ses vêtements, faire ses meubles…). Je ne prône une vie amish non plus. Mais juste une re-connexion avec sa créativité, avec les savoir-faire qui ne s'enseignent plus (à moins d'en faire son métier). 


Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, les cours d'EMT (éducation manuelle et technique) au collège ne m'ont pas appris à encadrer un tableau ou à faire l'ourlet d'un rideau. On a juste fait des gadgets électroniques totalement inutiles pendant quatre ans. Je sais souder des DEL à l'étain. La belle affaire !


Peut être avez-vous été confronté à ce constat un jour ou l'autre dans votre vie à savoir que le prêt-à-consommer censé nous simplifier la vie s'avère en réalité parfois très compliqué : un espace réduit à meubler avec sur le marché, des meubles proposés qui font 5 cm de trop en profondeur, des vêtements conçus pour des silhouettes irréelles…


Qu'en pensez-vous ?







jeudi 17 février 2011

Ces 5 dernières années

2007 : achat de ma maison dans le but de l'agrandir ; début des travaux en septembre ; brève histoire d'amour à sens unique mais gros déclic pour réamorcer le travail sur soi ; rencontre virtuelle avec un québécois en toute fin d'année. Mon travail et l'ambiance qui y est liée commencent vraiment à me tanner (euphémisme).

2008 : mononucléose, naissance de mon filleul, rencontre de celui qui deviendra mon amoureux en mai, 1er séjour au Québec en septembre. Prémisses d'un gros projet : demander une formation pro pour me reconvertir, quitter mon emploi, créer une entreprise et partir vivre au Québec

2009 : fin de la mononucléose, formation refusée, démission de mon emploi, création de mon entreprise, départ "officieux" pour le Québec, lancement de la demande de visa d'immigration ; début de la vie à deux ; décès de ma tante, du grand-père de mon copain ; je découvre une belle-famille juste extraordinaire




2010 : retour en France, retour à la vie en solo (même si en couple, vous me suivez ? ^^), décès d'un ange dont la vie a eu la bonté de me gratifier (Marcelle) ; fermeture de mon entreprise, retour chez mon employeur pour deux mois et demi, au chômage deux mois et demi puis re-retour chez mon employeur pour deux mois et demi.

2011 : re-retour chez mon employeur (la suite), re-chômage. Et ce qui devrait se passer : fin des travaux dans la maison, vente de la maison, obtention du visa, départ officiel pour le Québec

2012 : 1re expérience pro (salariée) au Québec, découverte de la Belle Province autant que possible, choix du lieu où je souhaite m'installer (me sentir chez moi), trouver une activité utile (et viable économiquement) pour la communauté* dans laquelle je vivrais (trouver ma place), pot de départ de Nicolas Sarkozy à L'Elysée en mai, fin du monde le 21 décembre (va-t-on pouvoir souffler enfin ???).


Pour 2011 et 2012, ce ne sont que des prévisions, hors coups imprévus du destin. Mais je veux dire par là que la période de transition entre le moment où je me suis dit "je pars vivre au Québec" et celui où je commencerai pleinement à goûter à l'accomplissement de tous les projets qui en découlent (trouver son nouveau chez-soi qui n'est pas qu'une maison mais le choix d'une région où s'établir ; trouver une opportunité d'affaire à créer là et se former pour y parvenir, etc.) est encore loin d'être achevée. 

On n'est qu'au début de 2011 et (si tout va bien) le puzzle ne devrait vraiment commencer à s'assembler qu'à compter de 2013 (voir davantage si j'ai besoin d'une longue formation pro).
Sans compter que le destin viendra assez sûrement mettre son grain de sel pour compliquer encore l'affaire je suis sûre… ;) Il peut aussi intervenir pour la simplifier (j'y suis très favorable !)

J'espère juste qu'après ça je saurai enfin apprécier ma "nouvelle vie" et que je ne me ré-embarquerai pas dans un autre projet d'immigration pour aller vivre ailleurs… ou rentrer en France… ;D

Notre environnement nous influence (et inversement). Partir vivre dans un autre pays est donc une source de transformations personnelles. Pour autant, on évolue, on change mais on ne se métamorphose pas (ou rarement).

Je suis pas mal coutumière des ruptures brusques dans mon existence (l'œuvre de mon foutu caractère entier je suppose). Ainsi, vais-je finir par trouver un équilibre dans ma vie ou lassée au bout de quelques années, je vais finir par me relancer dans de gros projets de changements majeurs dans ma vie ?




Si je regarde dans le rétroviseur de mon existence, les raisons d'être optimistes sont minces. Mais si je jette un œil par la fenêtre du conducteur, je dirais que pas mal d'éléments sont là pour permettre une pérennité à ce changement. Et sur mon pare-brise, j'ai fait graver cette citation d'Einstein "La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre" ;)


* sans connotation religieuse, sectaire, politique, idéologique mais au sens de "habitants de mon village/ ma ville/ ma région"

1er article

Niveau titre, j'ai des progrès à faire, je sais ;)

Ce blog est la suite de Caribooriboo.

Un continuité donc. Mais un changement aussi. Plus le même nom, plus le même hébergeur.

Un contenu qui devrait être un peu différent aussi. J'essaierai de vous faire partager d'autres choses que le quotidien d'une future immigrante au Québec parce que ma vie ne se résume pas à ça. D'où un changement d'intitulé du blog pour que ce soit moins réducteur.



Un changement qui, bien que rapide, ne s'est pas fait sur un coup de tête. Pas juste par goût pour le changement. Quoique… ;) Un dérivatif à mes pulsions changeationnelles (à sortir au Scrabble ça tiens… C'est pas dans le dico ???) : ne pouvant activer certains changements dans ma vie (l'obtention du visa, mon départ pour le Nouveau Monde, etc.), c'est mon blog qui en fait les frais.

Et si changer de blog, c'était déjà changer un peu ? J'entends, une étape visible dans son cheminement.

Oh, et puis au diable les élucubrations psychologiques, mon blog change et puis c'est tout ! Na !

J'espère que vous continuerez à me lire en y trouvant peut être plus de plaisir encore (c'est le but recherché).

Lecteurs assidus ou nouveaux venus échoués là par hasard, soyez en tous cas les bienvenus sur le blog de supakAt. Il me fera très plaisir de lire vos commentaires :D